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Ce médecin du CHR de Huy avait d'abord été inculpé de 4 assassinats. Il aurait fait des injections de Propofol à des patients en fin de vie pour atténuer leurs souffrances. Une substance qu'il pouvait prescrire mais qui ne respectait pas forcément les procédures internes de l'hôpital.
Pour cette première série, le médecin avait bénéficié d'une libération sous conditions. La semaine dernière, le juge d'instruction l'a inculpé pour 5 autres assassinats dans des circonstances similaires. Problème : le juge n'avait pas été valablement saisi par le parquet. Il ne pouvait donc pas replacer le médecin sous mandat d'arrêt.
Ses avocats ont fait valoir cet argument devant la Chambre du Conseil qui a donc libéré le médecin. Si personne ne fait appel avant 16h aujourd'hui, le praticien pourra quitter la Belgique et aller travailler en France.
Car après analyse de son dossier l'ordre des médecins ne l'a pas suspendu. Ce dossier pose la question de la limite entre l'euthanasie, les sédations palliatives et l'assassinat.
