Accueil Actu

"Je ne peux pas respirer": en Belgique, un train tagué en hommage à George Floyd, mort après un plaquage au sol par un policier

"S'il vous plaît, je ne peux pas respirer". Voici ce que l'on peut lire sur un train de la SNCB comme en témoignent des images diffusées sur les réseaux sociaux et repérées par Het Nieuwsblad. Un message qui rend hommage à George Floyd, un Afro-américain de 46 ans décédé après son interpellation musclée par la police. L'oeuvre a été réalisée par le groupe 1UP Crew, un collectif international fondé à Berlin en 2003.

Elisa Roux, la porte-parole de la SNCB, indique que la société de transport est très sensible à ce genre de message. "On comprends qu’on s’exprime parce que c’est un sujet grave, on partage ces émotions mais on ne cautionne pas la façon de le faire. Quel que soit le message et l’émotion qu’il peut y avoir derrière, tagguer un train reste, de manière générale, un acte de vandalisme, notamment en raison de l’impact que cela a sur le confort de nos voyageurs, en occultant la visibilité au travers des fenêtres."

Des heurts entre manifestants et policiers

George Floyd, 46 ans, est décédé lundi soir juste après avoir été arrêté par la police, qui le soupçonnait d'avoir voulu écouler un faux billet de 20 dollars. Lors de l'intervention, il a été plaqué au sol par un agent qui a maintenu son genou sur son cou pendant de longues minutes. "Je ne peux plus respirer", l'entend-on dire sur un enregistrement de la scène, devenu viral.

Depusis, des heurts entre manifestants et policiers ont secoué plusieurs grandes villes des Etats-Unis, placées sous couvre-feu pour tenter de calmer la colère qui s'est emparée du pays depuis la mort de George Floyd.

À lire aussi

Sélectionné pour vous

Des violences plongent la Martinique dans le chaos: "La scène est apocalyptique", confie Laurent confiné à l'aéroport

A la Martinique, un couvre-feu et une interdiction de manifester ont été instaurés à la suite de violences. La piste de l’aéroport de Fort-de-France a été envahie, et trois vols comptant plus de 1 000 passagers ont été déroutés vers la Guadeloupe. Un Belge présent sur place témoigne de la situation chaotique. Comme de nombreuses personnes, il est bloqué à l'intérieur de l'aéroport de Fort-de-France.  International