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La Bourse de Paris a débuté à l'équilibre (-0,08%) mardi, dans un climat toujours confiant du fait de la bonne orientation prise ces derniers jours par les négociations commerciales entre la Chine et les États-Unis.
A 09H12, l'indice prenait 4,82 points à 5.819,48 points. La veille, il avait fini en hausse de 1,08%, à son plus haut niveau depuis 12 ans.
"En ce début du mois de novembre, le CAC 40 est particulièrement bien orienté, avec une progression au-dessus des 5.800 points, qui est permise par les bons chiffres américains, les espoirs autour d'un accord commercial entre la Chine et les États-Unis et la baisse du dollar", a résumé Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.
Les négociations sur un accord partiel dit de "phase 1" ont "fait énormément de progrès, mais ne sont pas bouclées", a déclaré vendredi soir Larry Kudlow, le principal conseiller économique de Donald Trump, à des reporters à la Maison Blanche. La Chine a également envoyé des signaux qui contribuaient à entretenir une atmosphère positive.
Mais selon les experts de Mirabaud Securities Genève, "nous pourrions bientôt assister à une prise de bénéfices assez évidente après un plus haut de 12 ans pour le CAC 40".
Du côté des indicateurs, la balance commerciale pour septembre et l'indice d'activité ISM dans les services pour octobre sont à l'agenda.
En Chine, l'activité dans les services a connu en octobre son rythme de progression le plus faible depuis huit mois.
Sur le terrain des valeurs, Teleperformance prenait la tête de l'indice SBF 120, profitant d'un chiffre d'affaires en progression de 25,6% au troisième trimestre, à 1,35 milliard d'euros, et du relèvement de ses objectifs pour l'année en cours, pour le deuxième trimestre consécutif.
ArcelorMittal prenait 1,04% à 14,73 euros après avoir annoncé lundi son intention d'annuler le rachat de l'italien Ilva, provoquant une onde de choc en Italie en raison des craintes pour l'emploi.
Safran reculait de 0,38% à 142,95 euros. Le groupe aéronautique a annoncé avoir choisi Olivier Andriès, l'actuel patron de sa division Propulsion, pour succéder à Philippe Petitcolin en tant que directeur général à partir du 1er janvier 2021.
Vilmorin montait de 0,80% à 50,40 euros, soutenu par une nette progression de ses ventes au premier trimestre de son exercice décalé 2019/2020, une performance due à des acquisitions, mais également à une progression de sa branche grandes cultures, en particulier le colza.