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Les lotissements poussent trop vite selon les habitants du village. Une vingtaine ces 40 dernières années. Le dernier projet en date: 20 maisons sur 2 hectares. "Le village n'est pas prévu pour autant d'habitations. Ni la station d'épuration, ni les services. Il n'y a pas de magasin. Nous devons sortir du village pour aller dans un magasin", a confié Elisabeth Michiels, membre du comité des villageois de Sart-Bernard.
Sart-Bernard, c'est la campagne aux portes de Namur, et plus de 1000 âmes. Un chiffre en constante augmentation. Dans le village, il y a une seule école. Mais elle est déjà saturée. "Nous avons trouvé une solution ponctuelle en ajoutant ici un module à Sart-Bernard, pour absorber un surnombre d'enfants", a indiqué Dany Weverbergh, bourgmestre d'Assesse.
Beaucoup de zones sont encore constructibles, et depuis longtemps. Le défi est de répondre aux demandes des habitants, les anciens et les futurs, en services et en infrastructures, et avec des finances à l’équilibre.
Via les taxes, l’arrivée de nouveaux villageois a un effet positif sur les finances. Mais répondre à leurs besoins prend du temps, ce qui représente un challenge pour les années à venir car les villages ont du mal à suivre le rythme.