Ce projet de cinq paragraphes fait part d'une "grande inquiétude" face à "l'agression" contre un Etat souverain, qui viole, selon Moscou, "le droit international et la Charte des Nations unies".
Aucune indication n'était disponible dans l'immédiat sur la date à laquelle un vote pourrait être demandé sur ce texte par la Russie. Mais comme mardi dernier sur deux précédents textes initiés par la Russie, Moscou risque de ne pas arriver aux neuf voix nécessaires pour une adoption sur les 15 membres du Conseil de sécurité.
Le projet de résolution russe dénonce la survenance des frappes occidentales tôt samedi alors qu'une mission de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) se trouve en Syrie pour réunir des éléments sur les attaques chimiques présumées du 7 avril à Douma.
Le nouveau texte russe demande aussi l'arrêt "sans délai" de "l'agression" contre la Syrie. Les Etats-Unis ont déjà annoncé qu'il n'y aurait pas de nouvelles frappes tant que le régime syrien s'abstient de recourir à des armes chimiques.