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Une petite semaine après que la jeune coiffeuse de 23 ans ait été retrouvée, sans vie chez elle à Tirlemont dans la province du Brabant Flamand, de nouveaux éléments de l'enquête posent question. Selon des sources bien informées, citées sur le site internet Het Nieuwsblad de ce matin, Julie devait connaître son tueur car elle lui aurait ouvert la porte le jour du crime sans se méfier. En effet, aucune trace d'effraction n'aurait été constatée sur les lieux du crime. C'est "incompréhensible" selon le père de la jeune femme, Peter, qui précise au journaliste que "sa fille n'avait pas d'ennemi."
La thèse du vol qui a mal tourné est également écartée selon le quotidien flamand qui cite une source proche de l'enquête qui affirme que rien n'a été volé.
Toutes ces questions sans réponse sont insoutenables pour le père de la jeune femme qui évoque ses derniers contacts avec Julie: "Dans les jours qui ont précédé sa mort, Julie était joyeuse comme toujours. Père et fille ont évoqué le travail de la jeune femme et le week-end prolongé. Julie n'a pas évoqué le fait que quelqu'un lui menait la vie dure ou quoique ce soit. Elle n'avait pas d'ennemi, une relation stable et un grand cercle d'amis et un bel appartement dans lequel elle a vécu pendant deux ans", détaille le papa.
La relation "se passait très bien" avec son petit ami
C'est à son appartement de Tirlemont qu'elle a été vue pour la dernière fois. Un voisin l'a aperçue promenant son chien avant 9h. "Récemment son petit ami vivait aussi avec elle", explique Peter. "Il lui a dit au revoir le matin et est parti travailler". Son petit ami est policier. Ces derniers jours, il a multiplié les déclarations d'amour envers Julie sur les réseaux sociaux. "Cette relation se passait très bien. Nous n'avons aucun doute à ce sujet-là", confie le papa.
Une partie de la famille a été auditionnée, ainsi que le petit ami de la jeune femme. Aucune arrestation n'a encore eu lieu.
Des analyses ADN, des interrogatoires et de vastes analyses sur la téléphonie mobile sont en cours. Les enquêteurs espèrent au plus vite se rapprocher de la vérité.
Selon Sarah Callewaert, du bureau du procureur de Louvain, les premiers éléments de l'autopsie menée sur le corps de la jeune femme révélaient qu'elle était décédée d'une mort violente.