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Les syndicats policiers poursuivent le mouvement: aujourd'hui, une action de zèle au Palais de Justice

La réunion entre le front commun syndical policier et la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden à propos notamment d'une revalorisation salariale et des aménagements de fin de carrière a tourné court mardi après-midi. Débutée vers 15h45, elle s'est terminée trois quarts d'heure plus tard et a été qualifiée de "catastrophique" par le Syndicat national du personnel de police et de sécurité (SNPS). Dès lors, les syndicats poursuivent leurs actions. Aujourd'hui, une action de zèle sera menée au Palais de Justice de Bruxelles. Concrètement, les policiers passeront un temps excessivement long à contrôler les détenus.

"Manifestement, la ministre n'avait aucun mandat du gouvernement pour négocier avec nous. Elle était mal informée et confondait des dossiers. C'est lamentable", avait déploré Thierry Belin, secrétaire national du SNPS, au sortir de la réunion menée par visioconférence depuis Zaventem. Dans un communiqué commun, les syndicats ont dénoncé l'absence de propositions concrètes apportées par la ministre, "que ce soit pour la NAPAP (le régime d'aménagement de fin de carrière propre aux policiers, qui doit être supprimé après 2022, NDLR) ou pour la revalorisation barémique".

Selon le front commun, la ministre a demandé de reporter la rencontre à lundi, arguant avoir besoin de temps pour se concerter avec ses partenaires. Les syndicats n'envisagent cependant aucune trêve - "même temporaire" - "tant qu'il n'y aura pas de proposition sur la table". "Les actions vont continuer, plus que jamais", a conclu Thierry Belin.

Le front commun, composé du SLFP Police, du SNPS, de la CGSP et de la CSC Services publics, demande une revalorisation des salaires de la police, un aménagement des fins de carrière et de pallier le manque de moyens nécessaires à la pratique de la profession.

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