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"Ce n’est pas moi qui suis une victime": Karine Lalieux est formelle, elle n’a pas subi de violences morales lors des négociations budgétaires  

Insultes, intimidations… Serait-ce le prix à payer lorsqu’on est une femme en politique? Karine Lalieux, ministre des Pensions et de l’Intégration sociale aurait été victime d’agressions verbales voire morales lors des discussions budgétaires. Hasard de calendrier, le parti socialiste organise ce dimanche à Charleroi un congrès dont le thème est "socialiste donc féministe". 

Lors de la conférence de presse pour présenter le budget jeudi dernier, l’ambiance paraît tout à fait normale, et même cordiale. En tout cas, face aux caméras… Quelques jours plus tard, Paul Magnette, président du PS, dénonce certains comportements à l’encontre de Karine Lalieux, ministre des Pensions et de l’Intégration sociale. Il écrit notamment dans La Libre: "Karine Lalieux vient de passer 5 jours en conclave et elle a subi des violences verbales et morales qu’elle n’aurait pas subies si elle n’avait pas été une femme". Et ajoute à notre micro: "Vous savez, c’est des cris, des vociférations, des menaces, voilà ce sont malheureusement des choses qui ont lieu dans des négociations qui sont interminables mais même en public, au Parlement, ça peut arriver, ça arrive hélas encore beaucoup trop souvent".

C’est plus facile quand il y a de l’argent a distribuer

Ce dimanche, le parti socialiste tient justement un congrès social-féministe à Charleroi. Et dans une des salles, au premier rang, Karine Lalieux. Nous lui avons demandé si elle s’estime victime de violences: "Tout le monde élève la voix à un moment donné (…) je pense que je ne veux pas du tout être une victime. Ce n’est pas moi qui suis une victime", a-t-elle déclaré. Vraisemblablement embêtée par l’ampleur de cette histoire, Karine Lalieux n’en dira pas plus lors de notre interview. 

Les violences verbales et morales subies ne sont d’ailleurs pas confirmées par une autre femme politique présente lors des négociations, la secrétaire d’Etat au budget, Alexia Bertrand. "En tant que femme, je n’ai pas subi de violence que je n’aurais pas subi si j’avais été un homme. Il y a des tensions c’est normal quand on a un déficit comme on a et qu’on cherche de l’argent, c’est toujours compliqué. C’est plus facile quand il y a de l’argent a distribuer", a-t-elle notamment déclaré sur le plateau de "C’est pas tous les jours dimanche".

Karine Lalieux confirme d’ailleurs que le débat était dur sur les idées, mais pas sur sa personne. 

 

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Commentaires

3 commentaires

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  • Pourquoi alors elle a laisser le gouvernement s'en prendre aux pensions?Une nulle comme beaucoup

    Alain Schmit
     Répondre
  • Magnet est encore une fois de plus face à ses mensonges !

    Michel Scavée
     Répondre
  • Conclusion, Paul Magnette entend des voix. Il fallait bien lancer le Congres du jour pour se positionner "à la pointe" du combat pour l'égalité des droits...

    Eric Allard
     Répondre