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"Sur des chips, c'est écrit B!": le Nutriscore, cette notation inscrite sur nos produits de supermarché, est-il un outil fiable? 

Cette semaine, "Notre Quotidien" nous emmène à la découverte du Nutriscore, ces lettres colorées inscrites sur la plupart de nos produits en supermarché. Que signifient-elles? Sont-elles un vrai réflexe à adopter pour manger mieux?

Sur les paquets de nos produits, depuis quelques années, un système d'étiquetage est apparu: le Nutriscore. Cinq lettres, de "A" à "E" et chacun sa couleur. Un indicateur devenu essentiel pour certains consommateurs. "Ça donne quand même une bonne référence sur la qualité du produit", indique Michel, particulièrement attentif à la composition des aliments qu'il achète. Certains même comptent uniquement sur ce Nutriscore pour faire leurs courses: "A, B, C et après je ne prends plus", confie cette dame au micro de RTL info. Pour une autre cliente de supermarché, les lettres après C sont à proscrire: "Ça me paraît lourd à digérer, pas très bon pour la santé", estime-t-elle.

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D'après une étude publiée par l'Université d'Anvers cette année, la moitié des consommateurs opte pour des produits plus sains.
Certains d'entre eux restent pourtant sceptiques sur cette notation qu'ils jugent aléatoires. "Il m'arrive de prendre des chips et c'est écrit B, donc ça me fait rire quand même!", s'amuse une cliente pendant qu'un autre acheteur estime que si les produits sont en magasin, c'est qu'"on peut les manger", peu importe leur lettre.


Que signifient réellement ces lettres du Nutriscore?

Ce Nutriscore permet en réalité d'évaluer la teneur des produits en nutriments à favoriser comme les protéines ou les fibres, et les mauvais nutriments comme le sel, le sucre ou les acides gras saturés. 

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Un système de notation qui connaît pourtant des limites. Pour Julie Frère, porte-parole de Test Achats, le Nutriscore est "outil intéressant" mais "pas suffisant" puisqu'"il ne prend pas en compte le degré de transformation du produit". La présence d'additif ou de colorant n'est pas comptée dans le Nutriscore. Julie Frère conseille donc de compléter ce dispositif en regardant, souvent à l'arrière des emballages, la composition des produits.

Changer les recettes

L'évolution du Nutriscore, va favoriser les viandes blanches aux viandes rouges, ou les pains complets au pains blancs, par exemple. Ce barème pourrait inciter les industriels à améliorer leurs recettes. 
 

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