Partager:
L'Institut national d'assurance maladie-invalidité (Inami) a réservé un budget d'1,2 million d'euros pour la recherche sur les effets à long terme de la rééducation high-tech chez les patients paralysés. L'AZ Herentals et la KU Leuven mèneront cette étude, indiquent vendredi l'hôpital et l'université, à l'initiative de To Walk Again, une organisation à but non lucratif soutenant les personnes souffrant de handicaps physiques.
Sur une période de trois ans, 100 patients paralysés seront suivis dans le cadre d'un programme de post-revalidation.
Le programme consiste en l'utilisation quotidienne d'équipements de haute technologie, tels que des robots de marche et de bras, combinée à des exercices de fitness adaptés, à un entraînement individuel et à de la kinésithérapie. Des appareils qui permettent aux personnes paralysées de continuer à bouger après leur rééducation.
Si l'étude donne les résultats escomptés, le remboursement, par l'Inami, de la post-revalidation robotique sera possible pour la première fois en Belgique. "Cela offre vraiment des perspectives aux personnes paralysées", estime Rudy Van Ballaer, directeur général de l'AZ Herentals.
"À ce jour, la réadaptation est limitée dans le temps", pointe en outre le docteur Toon Claes, président de To Walk Again et chirurgien à l'hôpital d'Herentals. "Pour ce que l'on appelle la post-revalidation, il n'existe aujourd'hui aucun remboursement. Avec cette étude, nous voulons démontrer scientifiquement l'impact de la post-revalidation. Les nouvelles technologies créent de nombreuses opportunités dont nous ne devrions priver personne".