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Marc Van Ranst vit reclus depuis près d'un mois pour se protéger de Jürgen Conings: "Je ne vais pas céder à l'intimidation"

Voilà 26 jours que Marc Van Ranst et sa famille ont dû quitter leur domicile. Le virologue et ses proches ont été mis à l'abri après avoir été menacé par Jürgen Conings, le soldat d'extrême droite. Ce dernier reste introuvable. 

Avant de disparaître, Jürgen Conings a passé plus de deux heures dans le quartier de Marc Van Ranst. Ce dernier ignorait encore qu'il était la cible d'un homme dangereux. "Je n'étais pas au courant que Jürgen Conings était là. Donc je n'ai pas eu peur, je n'ai pas peur et je n'aurai pas peur", nous a confié Marc Van Ranst dans l'émission 'C'est pas tous les jours dimanche'. 

Je suis les recommandations

Depuis, le virologue vit reclus. "Je n'ai aucune idée de quand je pourrais quitter cette safe house", nous raconte-t-il. Avant d'ajouter: "Les services policiers évaluent chaque jour la menace. Je suis les recommandations (...) J'espère pouvoir sortir. Je dois aller au labo pour travailler". 

Devenu la bête noire des "anti-masque" et autres opposants aux restrictions de rassemblements, Marc Van Ranst est également coutumier des prises de position contre le racisme et la xénophobie et va régulièrement au clash sur les réseaux sociaux avec l'extrême droite flamande. Malgré la situation, le virologue refuse de "céder à l'intimidation". "Lorsque vous vous laissez intimider, l'intimidateur devient plus fort et il va tenter la même chose avec d'autres personnes", estime-t-il.

Âgé de 46 ans, Jürgen Conings a été vu la dernière fois à son domicile le 17 mai. Le lendemain, il est apparu qu'il avait laissé une lettre d'adieu préoccupante, dans laquelle il proférait des menaces, et qu'il avait emporté des armes lourdes. Une chasse à l'homme a alors été lancée. Un juge d'instruction a été saisi pour tentative d'assassinat dans un contexte terroriste et infractions à la législation sur les armes dans un contexte terroriste.

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