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Coup de chaud attendu sur la France

Après la pluie sur certaines régions, la canicule sur une large partie de la France ? L'Hexagone pourrait connaitre dans les prochains jours son épisode de chaleur le plus intense de l'été et l'un des plus tardifs jamais enregistrés, a annoncé jeudi Météo France.

Les fortes chaleurs ont déjà commencé sur le centre-est depuis la semaine dernière.

Jeudi matin, sept départements (Loire, Haute-Loire, Ain, Isère, Rhône, Savoie et Haute-Savoie) étaient en vigilance orange canicule. Des températures supérieures à 30 degrés sont prévues sur une large partie du sud du pays et jusqu'à la vallée du Rhône, avec des pointes pouvant atteindre les 35 à 37 degrés.

Et à partir de la fin de semaine, de l’air encore plus chaud va remonter par le sud, conduisant à la mise en place d’un dôme de chaleur. Les hautes pressions anticycloniques vont alors former une sorte de couvercle, emprisonnant l'air chaud et l'intensifiant au fil des jours.

"Ces températures élevées s'annoncent durables, avec des pointes voisines de 40°C sur le Midi méditerranéen et en vallée du Rhône à partir de ce week-end", indique Météo France.

"La chaleur va alors déborder sur les régions plus au nord, du Centre-Val de Loire au Nord-Est en passant par le bassin parisien où on pourra tutoyer les 35°C", ajoute l'institut de prévisions météorologiques.

Le pic d'intensité est attendu en début de semaine prochaine, lundi et mardi, et les températures ne devraient pas redescendre "avant le milieu, voire la fin, de la semaine prochaine".

Pourra-t-on pour autant parler de vague de chaleur ou de canicule ? Il est encore un peu tôt pour le dire.

Pour être qualifié de "vague de chaleur", l’indicateur thermique national (moyenne de mesures quotidiennes de température moyenne de l’air dans 30 stations météorologiques) doit être supérieur ou égal pendant un jour à 25,3°C, doit rester au dessus de 23,4°C pendant au moins les deux jours suivants, et ne doit pas redescendre sous les 22,4°C.

Une canicule désigne elle un épisode de températures élevées, de jour comme de nuit, sur une période d'au moins trois jours.

En France, les épisodes de chaleur survenant après le 15 août sont plutôt rares: six sont intervenus depuis 1947, tous au 21e siècle (2001, 2009, 2011, 2012, 2016 et 2017).

"Ces épisodes ont duré entre 4 et 6 jours, et étaient plus courts et moins intenses que les vagues de chaleur de juillet 2022", note Météo France.

L'épisode le plus sévère a été celui de 2012, où le plus haut indicateur thermique national avait atteint 26,4 degrés le 19 août.

Ce record pourrait être battu mardi, selon les dernières prévisions de Météo France, qui estime que cet indicateur pourrait alors dépasser les 27 degrés.

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