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Une centaine de sympathisants, de riverains et d'ouvriers de l'entreprise Van Hool étaient rassemblés jeudi soir devant les portes de l'entreprise tombée en faillite. Les personnes présentes ont notamment réagi à l'annonce de la construction probable d'une nouvelle usine par un des repreneurs, GRW/Schmitz Cargobull.
Un délai de deux ans est cependant annoncé avant l'édification du bâtiment. "Les gens ne peuvent pas rester sans revenu. Ils sont déjà encouragés par le VDAB (office flamand de l'emploi, NDLR) à trouver du travail", commente Rudy Sohier, l'organisateur de ce moment de solidarité. La relance des activités ne devrait pas intervenir avant plusieurs semaines, ce qui a également suscité des réactions cyniques de la part des sympathisants.
"Les repreneurs et les responsables politiques doivent tout faire pour conserver le plus d'emplois possibles. J'ai grandi à deux pas de l'usine et bon nombre d'amis et de proches travaillent ici. Les emplois qui disparaissent, ce sont plus que de simples chiffres."
La faillite de l'usine anversoise Van Hool a été officialisée il y a une dizaine de jours. Deux repreneurs, le groupe VDL (autocars et bus) et GRW, une entreprise partenaire de Schmitz Cargobull (remorques), sont annoncés pour une partie des activités, mais ceux-ci ne seraient disposés à reprendre que 650 travailleurs sur les 2.500 personnes actives à Koningshooikt.
Plus tôt dans la journée jeudi, le ministre flamand de l'Economie Jo Brouns a indiqué que GRW/Schmitz Cargobull envisageait de construire une nouvelle usine sur le site, de quoi laisser entrevoir une perspective de croissance à long terme.
