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La Bourse de New York a ouvert en hausse mercredi, de plus en plus assurée grâce à la stabilisation du secteur bancaire et des taux obligataires, dans l'attente de nouvelles données macroéconomiques.
Vers 13H40 GMT, le Dow Jones montait de 0,67%, l'indice Nasdaq s'appréciait de 1,35% et l'indice élargi S&P 500, de 1,00%.
"Le marché a attendu de voir si d'autres banques allaient tomber et cela ne s'est pas produit", explique Adam Sarhan, de 50 Park Investments. "Donc on s'offre un rebond de soulagement."
Le gérant rappelle que malgré le séisme qui a frappé le secteur financier, les indices ont résisté et évoluent désormais à un niveau proche de celui des séances qui ont précédé les événements de mars.
"Si le marché ne chute pas lorsqu'il y a des mauvaises nouvelles, il va monter par la suite", selon M. Sarhan.
Le sursaut est encouragé par une chasse aux bonnes affaires, qui vise notamment les banques régionales, pilonnées par des investisseurs méfiants au plus fort de la crise.
Mercredi, les établissements Zions (+1,74%), basé à Salt Lake City (Utah), Comerica (+2,46%), dont le siège est à Dallas (Texas) et KeyCorp (+2,07%), originaire de Cleveland (Ohio), étaient tous recherchés.
L'indice VIX, qui mesure la volatilité du marché, est retombé mercredi à son plus bas niveau depuis le 9 mars, soit la veille de la prise de contrôle de Silicon Valley Bank (SVB) par les régulateurs américains.
Très secoué depuis trois semaines, le marché obligataire poursuivait sa normalisation, entamée lundi. Le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans s'affichait à 3,59%, contre 3,56% mardi en clôture.
A la cote, l'équipementier sportif Lululemon partait en sprint (+14,62%), poussé dans le dos par des résultats trimestriels meilleurs qu'attendu et des prévisions également au-dessus des anticipations des analystes pour l'ensemble de son exercice décalé (de février à janvier).
Le fabricant de semi-conducteurs Micron progressait (+6,34%) malgré une perte trimestrielle plus importante que prévu et des projections inférieures à celles du marché pour le trimestre en cours. Le groupe de Boise (Idaho) s'est dit prudemment optimiste quant à un rééquilibrage entre offre et demande dans les mois à venir, après une nette décélération des commandes depuis fin 2022.
Ces commentaires profitaient également à ses concurrents Intel (+2,77%) et Broadcom (+0,90%).