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"On ne s'y habitue jamais": les proches des marins de la frégate Louise-Marie inquiets après le départ des militaires pour la Mer Rouge

C’est une mission dangereuse et de plusieurs mois qui attend la frégate "Louise Marie". Ce navire de la marine belge va mettre le cap sur la Mer Rouge. Le but ? Sécuriser les eaux de cette région où les Houthis multiplient les attaques contre les navires internationaux qu'ils soupçonnent d'être alliés à Israël. Pour les militaires qui seront à bord, l'heure était à la séparation avec leurs proches et leurs enfants, qu'ils ne verront plus pendant les 4 prochains mois, au minimum. "Quand on fréquente un marin, on sait qu'il ne sera pas souvent à la maison, mais on ne s'y habitue jamais vraiment, c'est très long quand même", déclare la femme d'un marin. 

Il faut dire que cette opération s'annonce plutôt risquée, et cela inquiète les proches des 170 militaires. "On croise les doigts pour que tout se passe bien et qu'on revienne en entier, mais comme on dit toujours, on a choisi notre job et on fait ce pour quoi on nous a entrainés", note un militaire. 

Sur place, le navire pourra être affrété pour escorter des navires commerciaux. "On devra le protéger, et on sera apte, le cas échéant, à faire notre devoir et à le défendre si nécessaire", explique Yves, 1er maître-chef de la frégate. 

Pas question donc de mener des offensives contre les Houthis comme le Royaume-Uni ou les États-Unis, mais le navire est équipé pour se défendre contre des rebelles lourdement armés. "Il est doté de moyens supplémentaires de protection, notamment face à la menace de drones", ajoute la ministre de la Défense, Ludivine Dedonder. 

La frégate a déjà effectué des missions de piraterie ou de lutte contre le trafic d'être humains en Méditerranée. 

 

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