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Le président russe, Vladimir Poutine, a affirmé dimanche à son homologue bélarusse, Alexandre Loukachenko, que la contre-offensive ukrainienne, déclenchée début juin pour repousser les forces russes hors d'Ukraine avait "échoué", selon les agences de presse russes.
"Il n'y a pas de contre-offensive", a d'abord déclaré Alexandre Loukachenko, selon l'agence de presse TASS, avant d'être interrompu par son vis-à-vis qui a lancé: "Il y en a une, mais elle a échoué".
Les discussions entre les deux chefs d'État dureront un jour et demi ou deux jours selon Vladimir Poutine. Au programme figurera "la sécurité dans notre région", a affirmé le président russe, dans des propos préliminaires retransmis à la télévision russe.
Les deux hommes auront aussi à évoquer l'important dossier du groupe paramilitaire Wagner, dont le chef, Evguéni Prigojine, avait affirmé vouloir renverser la hiérarchie militaire russe.
Selon le Kremlin et ce qu'il dit lui-même, Alexandre Loukachenko avait fait office de médiateur entre la présidence russe et Evguéni Prigojine pour trouver une issue rapide à la mutinerie.
Dans l'accord trouvé entre les parties, il a été proposé aux combattants de Wagner de signer un contrat avec l'armée régulière russe, de rejoindre la vie civile ou bien d'aller au Bélarus.
Depuis, certains de ses hommes ayant acquis une expérience au combat sont arrivés dans ce pays voisin de la Russie.
Alexandre Loukachenko a ainsi assuré dimanche devant Vladimir Poutine qu'il "gardait" Wagner dans le centre du Bélarus, affirmant "contrôler" la situation.
Alexandre Loukachenko a par ailleurs accusé Varsovie de vouloir "transférer des territoires" de l'ouest de l'Ukraine à la Pologne, ce qu'il a qualifié d'"inacceptable".
Vladimir Poutine avait tenu des propos similaires vendredi, provoquant la colère de Varsovie.