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Assassinat de Leslie et Kevin en France: le père de Kevin placé en détention provisoire

Guy Trompat, dont le fils Kevin a été retrouvé mort début mars avec sa compagne Leslie, a été placé en garde à vue, a déclaré mercredi le parquet de Niort, confirmant une information du Parisien qui évoque une possible affaire de vengeance.

Il s'agit a priori d'une affaire parallèle à l'enquête menée par le parquet de Poitiers sur les "disparus des Deux-Sèvres", Leslie Hoorelbeke, 22 ans, et Kevin Trompat, 21 ans, retrouvés morts en Charente-Maritime les 3 et 4 mars, après trois mois d'incertitude.

Dans ce dossier, initialement ouvert à Niort après la disparition du couple fin novembre dans les Deux-Sèvres et transféré fin décembre au pôle d'instruction criminelle de Poitiers, cinq jeunes hommes ont été mis en examen, notamment pour "assassinats", et placés en détention provisoire.

Selon Le Parisien, une nouvelle enquête préliminaire a été ouverte après que le parquet de Niort a reçu fin mars des informations selon lesquelles Guy Trompat "chercherait à recruter des détenus pour éliminer en prison les responsables du meurtre de son fils".

Le père de Kevin aurait promis 100.000 euros à ceux qui parviendraient à s'en prendre aux suspects, affirme le quotidien.

En détention provisoire

Guy Trompat a été placé en détention provisoire jeudi pour "instigations à l'assassinat" contre des suspects du meurtre de son fils. Le procès de cet homme âgé de 50 ans, présenté en comparution immédiate jeudi après-midi devant le tribunal correctionnel, est renvoyé, à sa demande, au 2 juin, ajoute dans un communiqué le parquet.

Rappel des faits

Kevin Trompat et Leslie Hoorelbeke ont été tués par des coups portés à l'aide d'un "objet contondant", selon le parquet de Poitiers, qui a évoqué une "déception sentimentale et/ou des dettes financières" comme mobiles possibles des suspects.

Au moment de la disparition de son fils et de la petite amie de ce dernier, Guy Trompat était incarcéré pour "violences volontaires".

Après la découverte des corps, il avait organisé le 12 mars une marche blanche en hommage aux deux victimes, réclamant que "justice soit faite". "C'est insurmontable. Ils ont détruit des vies, détruit ma vie. Je ne pourrai pas vivre sans mon fils", avait-il dit à des journalistes.
 

 

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Commentaires

1 commentaire

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  • Il a été imprudent ...Ce geste ne m'étonne pas lorsque l'on voit que l'on trouve des circonstances "atténuantes" aux "ôteurs" de vie du verbe ôter

    Jean CARLIER
     Répondre