En direct
L'armée israélienne appelle les Palestiniens à rejoindre le sud de Gaza
L'armée israélienne a appelé les Palestiniens à se rendre dans le sud de la bande de Gaza, où l'aide humanitaire, par l'Egypte et les Etats-Unis, va être accrue dimanche, dans un message posté sur X (ex-Twitter).
"Les civils du nord de Gaza et de la ville de Gaza devraient se déplacer temporairement au sud du Wadi Gaza, vers une zone plus sûre où ils pourront recevoir de l'eau, de la nourriture et des médicaments. Demain (dimanche, ndlr), les efforts humanitaires à Gaza, menés par l'Égypte et les États-Unis, seront accrus", a déclaré l'armée.
Internet en cours de rétablissement dans la bande de Gaza
Le réseau internet est en cours de rétablissement dans la bande de Gaza dimanche, après avoir été coupé vendredi pendant d'intenses bombardements israéliens, a annoncé l'organisme de surveillance du réseau Netblocks.
"Les données réseau en temps réel montrent que la connexion internet est en train d'être rétablie dans la bande de Gaza", a indiqué Netblocks sur X (ex-Twitter).
Médecins sans frontières appelle au cessez-le-feu
Médecins Sans Frontières (MSF) appelle à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et exige un accès pour l'aide humanitaire, "qui fait cruellement défaut". Dans toute la bande de Gaza, le système de santé, qui dispose actuellement d'environ 3.500 lits, est complètement dépassé.
Depuis le vendredi 27 octobre, les bombardements des forces israéliennes se sont intensifiés à un degré jamais atteint.
Dimanche
Voici 22 jours que le Hamas a frappé Israël et que le conflit israélo-palestien a connu une recrudescence sans précédent. Nous continuons de vous informer minute par minute sur ce qu'il se passe au Moyen-Orient.
Le chef du Hamas à Gaza se dit prêt à un échange de prisonniers avec Israël "immédiatement"
Le chef du Hamas dans la bande de Gaza, Yahya Sinouar, s'est dit samedi prêt à conclure "immédiatement" un échange des otages que son mouvement détient contre "tous les prisonniers" palestiniens incarcérés par Israël. "Nous sommes prêts à immédiatement conclure un échange pour faire libérer tous les prisonniers dans les prisons de l'ennemi sioniste contre tous les otages aux mains de la résistance", a déclaré dans un communiqué diffusé par le mouvement palestinien M. Sinouar, dont il s'agit de la première prise de position depuis le début de la guerre le 7 octobre.
La guerre dans la bande de Gaza "sera longue et difficile" (Netanyahu)
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a prévenu samedi que la guerre dans la bande de Gaza serait "longue et difficile" et que ses objectifs étaient de détruire le mouvement islamiste et faire libérer les otages qu'il détient. Désormais, est engagée "la seconde étape de la guerre, dont l'objectif est clair: détruire les capacités militaires et la direction du Hamas; ramener les otages à la maison", a affirmé M. Netanyahu après avoir rencontré les familles des quelque 230 personnes captives dans la bande de Gaza, selon le dernier décompte des autorités.
"La guerre dans la bande de Gaza sera longue et difficile et nous y sommes prêts", a ajouté M. Netanyahu lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv, ajoutant que son armée "détruira l'ennemi sur terre et sous terre". Vaincre le mouvement palestinien du Hamas dans la guerre de Gaza est un "défi existentiel" pour Israël, mais "cela concerne toute la civilisation occidentale", a-t-il encore prévenu, s'en prenant de nouveau à Téhéran. "Je pense que 90% du budget militaire du Hamas vient d'Iran. Il (ce pays, ndlr) le finance, il l'organise, il le guide", a par ailleurs accusé le dirigeant israélien.
Le Premier ministre a toutefois reconnu "ne pas pouvoir dire" que Téhéran "avait participé au "micro-planning" de cette action spécifique à ce moment spécifique" s'agissant de l'attaque sanglante d'une ampleur sans précédent menée par le mouvement islamiste en Israël le 7 octobre.
Israël rappelle ses diplomates de Turquie après les critiques d'Erdogan
Israël a rappelé ses diplomates de Turquie afin de "réévaluer les relations" entre les deux pays, après les critiques du président turc Recep Tayyip Erdogan sur la guerre à Gaza, a annoncé samedi le ministre des Affaires étrangères. "Etant donné les graves déclarations en provenance de Turquie, j'ai ordonné le rappel des représentants diplomatiques afin de réévaluer les relations entre Israël et la Turquie", a posté Eli Cohen sur le réseau social X (anciennement Twitter).
Le Hamas exige la libération de tous les prisonniers palestiniens pour relâcher les otages (porte-parole)
La branche militaire du Hamas a affirmé samedi qu'elle était prête à relâcher les otages qu'elle avait enlevés lors de son attaque sur le sol israélien en échange de la libération de tous les Palestiniens incarcérés en Israël. "Le prix à payer pour le grand nombre d'otages de l'ennemi qui sont entre nos mains est de vider les prisons de tous les détenus" palestiniens, a déclaré le porte-parole militaire du Hamas, Abou Obeida, dans un enregistrement vidéo diffusé par la chaîne de télévision du Hamas, Al-Aqsa.
L'armée israélienne prévient que la région de Gaza-ville est désormais "un champ de bataille"
L'armée israélienne a prévenu samedi qu'elle considérait désormais Gaza-ville et sa région comme un "champ de bataille" et a ordonné aux habitants de "partir immédiatement" vers le sud. "Le gouvernorat de Gaza est devenu un champ de bataille. Les lieux d'abris et l'ensemble du gouvernorat ne sont pas sûr", peut-on lire sur des tracts que l'armée israélienne affirme avoir largués dans le territoire palestinien. "Vous devez partir immédiatement vers les zones au sud de Wadi Gaza", la rivière qui traverse le territoire d'est en ouest.
Un obus touche la base de la Force intérimaire de l'ONU dans le sud du Liban
Un obus a touché samedi le siège de la Force intérimaire de l'ONU au Liban (Finul) dans le sud du pays, a rapporté un porte-parole de l'organisation, le second incident de ce type depuis l'intensification des échanges de tirs à la frontière israélo-libanaise. "Un obus a touché l'intérieur de la base" de Naqoura, a déclaré Andrea Tenenti, porte-parole de la Finul au Liban. Il a indiqué qu'il n'y avait pas de victimes mais quelques dégâts, précisant que la Finul cherchait à vérifier qui est l'auteur du tir.
Gaza: une dévastation rappelant "un tremblement de terre" après des raids israéliens
Des centaines de bâtiments ont été détruits selon les secours dans les bombardements israéliens de la nuit dans la bande de Gaza où des témoins ont évoqué des scènes rappelant un tremblement de terre. "Des centaines d'immeubles et de maisons ont été entièrement détruits et des milliers d'autres logements ont été endommagés", a affirmé à l'AFP Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile à Gaza, territoire palestinien sous contrôle du mouvement islamiste Hamas.
Les intenses bombardements de la nuit "ont changé le paysage de Gaza et des gouvernorats du nord", a-t-il ajouté. Selon plusieurs témoignages que l'AFP a pu recueillir, les bombardements israéliens les plus violents de la nuit se sont concentrés sur des zones aux alentours de deux hôpitaux, al-Shifa à Gaza-ville et l'hôpital dit "indonésien" car construit grâce à des dons provenant d'Indonésie, dans le secteur de Jabaliya plus au nord.
Les raids ont détruit de nombreux bâtiments et laissé d'énormes cratères dans des rues entièrement défoncées. Dans le camp de réfugiés de Chati, dans les limites de Gaza-ville, les bombardements israéliens ont provoqué d'importants dégâts, selon plusieurs témoins. "Ce qui s'est passé à Chati est pire qu'un tremblement de terre", a déclaré à l'AFP l'un de ses habitants, Alaa Mahdi, 54 ans. "Ca bombardait de partout, la marine, l'artillerie et les avions. Qui frappent-ils, la résistance? Non, les pauvres gens", ajoute-il. Selon lui, le black-out de la bande de Gaza où communication et internet sont coupés depuis vendredi soir a été imposé "pour qu'ils commettent un massacre sans que personne n'en entende parler".
Un colon israélien abat un Palestinien qui cueillait des olives avec sa famille
Un Palestinien a été tué samedi par un colon israélien dans la région de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie occupée, a annoncé le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne. Bilal Abou Salah, 40 ans, a été "tué d'une balle dans la poitrine tirée par un colon" dans le village de Sawiya près de Naplouse, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Le maire de Sawiya, Mahmoud Hassan, a affirmé à l'AFP que Bilal Abou Salah a été tué alors qu'il cueillait des olives avec d'autres membres de sa famille dans leur terre située non loin de la clôture de sécurité de la colonie israélienne de Rechelim.
"Ils ont été attaqués par quatre colons et l'un d'eux, armé d'un fusil M16, a ouvert le feu sur eux sans sommation. Abou Salah a été touché à la poitrine et il est tombé en martyr devant sa famille et ses enfants", a-t-il indiqué. Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat. Plus de 100 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie lors d'opérations de l'armée israélienne depuis le déclenchement le 7 octobre de la guerre dans la bande de Gaza entre le Hamas et Israël.
La situation en Cisjordanie, occupée depuis 1967 par Israël, était déjà tendue avant cette guerre avec des raids réguliers menés par les forces israéliennes et une recrudescence des attaques de colons israéliens contre la population palestinienne.
Le bilan s'alourdit, annonce le Hamas
Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé samedi que 7.703 personnes avaient été tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre avec Israël.
Selon le ministère, plus de 3.500 enfants figurent parmi les morts recensées depuis le début de la guerre le 7 octobre. Le dernier bilan communiqué vendredi faisait état de 7.326 morts.
Le Hamas des otages russo-israéliens pour les libérer
Un haut responsable du Hamas, Moussa Abou Marzouk, en visite à Moscou, a affirmé samedi que le mouvement palestinien tentait de déterminer la localisation de huit otages ayant la double nationalité russe et israélienne afin de les libérer.
"Nous recherchons maintenant les personnes qui ont été signalées par la partie russe. C'est difficile, mais nous cherchons. Et dès que nous les aurons trouvées, nous les libérerons", a déclaré ce responsable, cité par l'agence de presse d'Etat russe Ria Novosti.
Des centaines de bâtiments détruits à Gaza
Des centaines de bâtiments ont été "entièrement détruits" dans la bande de Gaza dans les bombardements israéliens de la nuit, a indiqué samedi la Défense civile.
"Des centaines d'immeubles et de maisons ont été entièrement détruits et des milliers d'autres logements ont été endommagés", a affirmé à l'AFP le porte-parole de la Défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal, ajoutant que les intenses bombardements de la nuit avaient "changé le paysage" du nord de la bande de Gaza.
Erdogan demande "d'arrêter cette folie"
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a demandé samedi à Israël "d'arrêter immédiatement cette folie" et de mettre fin à ses attaques" dans un message posté sur X (ex Twitter).
"Les bombardements israéliens qui se sont intensifiés hier soir sur Gaza ont encore une fois visé les femmes, les enfants et les civils innocents et a approfondi la crise humanitaire en cours. Israël doit immédiatement arrêter cette folie et mettre fin à ses attaques", a affirmé le dirigeant turc, invitant à un rassemblement de soutien aux Palestiniens organisé samedi par son parti à Istanbul.
Les familles des otages inquiètes
Les familles des otages, en majorité israéliens, retenus par le Hamas dans la bande de Gaza ont exprimé samedi leur "inquiétude" et exigé du gouvernement des explications après les bombardements intenses de l'armée contre ce territoire palestinien.
Les familles s'inquiètent du sort de leurs proches et attendent des explications. Chaque minute semble être une éternité. Nous exigeons que le ministre de la Défense Yoav Gallant et les membres du cabinet de guerre nous rencontrent ce matin", selon un communiqué de l'association regroupant les familles de plus 220 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre.
150 cibles souterraines frappées, annonce Israël
L'armée israélienne a annoncé samedi avoir "frappé 150 cibles souterraines" dans le nord de la bande de Gaza au cours d'une nuit de bombardements très intenses. Israël est convaincu que le mouvement islamiste palestinien dirige et organise ses opérations depuis un gigantesque réseau de tunnels sous-terrain.
"Durant la nuit, les avions de combat de Tsahal (armée israélienne) ont frappé 150 cibles souterraines dans le nord de la bande de Gaza, dont des tunnels utilisés par les terroristes, des sites de combat souterrains et d'autres infrastructures souterraines
Les bombardements israéliens continuent sur la bande de Gaza
Les bombardements israéliens se poursuivaient samedi matin sur la bande de Gaza, selon des journalistes de l'AFP positionnés dans le secteur.
Aucun bilan n'a été communiqué mais des sources médicales dans le territoire palestinien ont dit à un journaliste de l'AFP craindre un grand nombre de victimes et des dégâts important à la suite de ces bombardements.
Des centaines d'arrestations à New York
Plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées vendredi à New York pendant une manifestation organisée par un mouvement juif contre les bombardements d'Israël sur Gaza, selon la police et les organisateurs.
La police de New York a annoncé au moins 200 arrestations, et les organisateurs ont affirmé que plus de 300 personnes avaient été interpellées lors de la dispersion de ce rassemblement à l'intérieur de la gare new-yorkaise de Grand Central.
29 journalistes tués
Depuis l'attaque du Hamas sur Israël, le 7 octobre, et la reprise des violences à Gaza, 29 journalistes ont été tués dans la région, révèle un décompte du Comité pour la protection des journalistes (CPJ) vendredi.
Le CPJ confirme la mort de 24 journalistes palestiniens, quatre israéliens et un libanais. Au moins huit autres ont été blessés, tandis que neuf journalistes sont portés disparus ou ont été arrêtés.
La Belgique a voté à l'ONU
La Belgique a voté en faveur d'une trêve humanitaire lors l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies (ONU), fait savoir vendredi le porte-parole du ministère belge des Affaires étrangères.
"La Belgique soutient cette initiative, qui vise à protéger les civils et à libérer les otages, à encourager le respect du droit international par toutes les parties, à établir un cessez-le-feu humanitaire et à éviter une escalade de la violence dans la région", commente la ministre, Hadja Lahbib.
Le Hamas "salue" la résolution de l'ONU
Le Hamas palestinien a salué vendredi la résolution de l'Assemblée générale de l'ONU réclamant une "trêve humanitaire" dans la bande de Gaza bombardée depuis le 7 octobre par Israël qui a qualifié d'"infamie" ce vote.
"Nous saluons la résolution de l'Assemblée générale de l'ONU appelant à une trêve humanitaire immédiate et nous réclamons sa mise en oeuvre immédiate afin de permettre de fournir carburant et aide humanitaire aux civils", a réagi dans un communiqué le mouvement islamiste palestinien au pouvoir à Gaza.
Israël qualifie "d'infamie" la demande de l'ONU
"Honte à vous!", a lancé vendredi l'ambassadeur israélien à l'ONU, qualifiant d'"infamie" le vote par l'Assemblée générale d'une résolution réclamant une "trêve humanitaire", mais sans mentionner le Hamas, au 21e jour de la guerre entre Israël et le Hamas.
"C'est un jour sombre pour l'ONU et pour l'humanité", a fustigé Gilad Erdan, assurant qu'Israël continuerait à utiliser "tous les moyens" à sa disposition pour "débarrasser le monde du mal que représente le Hamas" et "ramener les otages chez eux".
Samedi
Trois semaines jour pour jour après l'attaque du Hamas sur Israël, le 7 octobre dernier, les combats ne cessent pas. Nous continuons de vous informer minute par minute sur ce conflit qui a déjà fait plusieurs milliers de morts des deux côtés.
L'Assemblée générale de l'ONU demande une "trêve humanitaire immédiate"
L'Assemblée générale de l'ONU a réclamé vendredi à une large majorité une "trêve humanitaire immédiate", au 21e jour de la guerre entre Israël et le Hamas, au moment où l'armée israélienne a annoncé "étendre" ses opérations terrestres dans la bande de Gaza. La résolution non contraignante, fustigée par Israël et les Etats-Unis qui ont dénoncé l'absence de mention du Hamas, a recueilli sous les applaudissements 120 votes pour, 14 contre, et 45 abstentions, sur les 193 membres de l'ONU.
Le Hamas est "prêt" si Israël déclenche une offensive terrestre (responsable)
Un haut responsable du Hamas palestinien a affirmé que son mouvement était "prêt" pour faire face à une éventuelle offensive terrestre israélienne contre la bande de Gaza, après que l'armée israélienne a annoncé y "étendre" ses opérations terrestres vendredi soir. "Si Netanyahu (le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, NDLR) décide d'entrer à Gaza ce soir, la résistance est prête", a déclaré sur Telegram Ezzat al-Risheq, ajoutant que "la terre de Gaza engloutira les lambeaux des soldats" israéliens.
Les Etats-Unis favorables à une "pause humanitaire" pour faire entrer l'aide (Maison Blanche)
Les Etats-Unis se sont déclarés favorables vendredi à une "pause humanitaire" afin de laisser entrer l'aide dans la bande de Gaza, au moment où l'armée israélienne a annoncé "étendre" ses opérations terrestres dans le territoire contrôlé par le Hamas. "Nous pouvons soutenir des pauses humanitaires afin de laisser entrer (de l'aide), ainsi que permettre de faire sortir des gens, et cela comprend aussi l'entrée d'essence et le rétablissement de l'électricité", a déclaré à la presse le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby.
Israël annonce "étendre" ses opérations terrestres à Gaza
L'armée israélienne va "étendre ses opérations terrestres" vendredi soir dans la bande de Gaza, a déclaré son porte-parole Daniel Hagari tandis que d'intenses bombardements sont en cours dans le territoire palestinien. Les frappes israéliennes, très intenses selon des images de l'AFP, ont commencé à 19H00 locales et se poursuivaient plus d'une heure plus tard. Parallèlement, les communications et internet ont été coupés, selon le gouvernement du Hamas, au pouvoir dans ce territoire depuis 2007. Les journalistes de l'AFP dans la bande de Gaza ont expliqué qu'ils ne pouvaient communiquer que dans les zones où ils captaient le réseau israélien. Les bombardements "par air, mer et terre" sont "les plus violents depuis le début de la guerre", a affirmé le Hamas, accusant Israël de "préparer des massacres". En réponse, le mouvement islamiste palestinien a annoncé avoir tiré "des salves de roquettes" sur Israël.
Israël mène d'intenses frappes aériennes sur Gaza
Israël mène d'intenses bombardements sur la bande de Gaza ce vendredi. L'armée israélienne va "étendre ses opérations terrestres ce soir" à Gaza, a annoncé son porte-parole.
Le Hamas annonce avoir tiré "des salves de roquettes" sur Israël
La branche militaire du Hamas palestinien a annoncé avoir tiré vendredi soir "des salves de roquettes" en direction d'Israël, en riposte à d'intenses bombardements israéliens dans le nord de la bande de Gaza. "Salves de roquettes en direction des terres occupées (Israël, NDLR) en réponse aux massacres contre les civils" palestiniens, ont indiqué les Brigades Ezzedine al-Qassam sur la messagerie Telegram.
Gaza va subir une "avalanche sans précédent de souffrances", alerte le chef de l'ONU
"Sans un changement fondamental, la population de Gaza va subir une avalanche sans précédent de souffrance humaine", a alerté vendredi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. "Tout le monde doit prendre ses responsabilités. C'est un moment de vérité, l'Histoire nous jugera", a lancé Antonio Guterres dans une déclaration lue par son porte-parole, soulignant que "le système humanitaire à Gaza fait face à un effondrement total, avec des conséquences ininmaginables pour plus de 2 millions de civils".
Intenses bombardements israéliens à Gaza, communications et internet coupés
L'armée israélienne mène vendredi soir d'intenses bombardements, "sans précédent" depuis le début de la guerre, sur le nord de la bande de Gaza, notamment à Gaza-ville, selon des images de l'AFP et le mouvement islamiste palestinien Hamas. Parallèlement, les communications et l'internet ont été coupés dans la bande de Gaza, selon le gouvernement du Hamas. Les bombardements "par air, mer et terre" sont "les plus violents depuis le début de la guerre" le 7 octobre, a indiqué le service de presse du gouvernement du Hamas au pouvoir à Gaza, accusant Israël de "préparer des massacres".
Israël continue "pour l'instant" à refuser un cessez-le-feu humanitaire
Israël s'est élevé contre les demandes européennes de pause humanitaire dans la bande de Gaza. "Israël rejette tout cessez-le-feu à l'heure actuelle", a répondu le ministère des Affaires étrangères vendredi. Il souhaite toutefois autoriser l'acheminement de l'aide humanitaire, "à condition qu'elle ne tombe pas entre les mains du Hamas".
La Palestine prête à entamer des pourparlers de paix avec Israël
L'Autorité palestinienne est en faveur de la paix et est prête à négocier avec Israël, a déclaré l'ambassadeur de Palestine à Moscou, Abdel Hafiz Nofal, dont les propos sont rapportés vendredi par l'agence de presse étatique russe Tass. "Dans un premier temps, nous discutons d'un cessez-le-feu qui permettrait l'acheminement de l'aide (dans la bande de Gaza). Si des propositions de règlement sérieuses et constructives sont émises, alors l'Autorité palestinienne sera prête à négocier", a-t-il déclaré lors d'une interview accordée à la chaîne télévisée RTVI. "Le président palestinien, Mahmoud Abbas, est favorable à la paix, ce qui lui a d'ailleurs valu des critiques. La Palestine est prête pour des pourparlers de paix", a affirmé l'ambassadeur en Russie. M. Nofal a attribué l'exacerbation du conflit israélo-palestinien à "la mise en place d'un gouvernement radical en Israël sous la direction du Premier ministre Benjamin Netanyahu".
Le Premier ministre espagnol a "un doute légitime" sur le respect par Israël du droit international à Gaza
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a estimé vendredi qu'il existait "un doute légitime" sur le respect par Israël du droit international dans ses opérations militaires dans la bande de Gaza contre le mouvement palestinien Hamas.
"C'est un doute légitime que nous pouvons tous avoir après avoir vu les images, la souffrance et le déplacement de plus d'un million de Gazaouis depuis trois semaines", a-t-il déclaré à Bruxelles, où il participait à un sommet européen, en réponse à une question de journalistes espagnols.
"Les images que nous voyons d'une population qui souffre à Gaza, et surtout des enfants (...) ça me semble absolument inacceptable", a-t-il poursuivi.
Il a souligné que l'Espagne avait "toujours défendu (le principe de) la pause humanitaire, parce que la priorité, il me semble, pour la communauté internationale, doit être la libération des otages, immédiatement et sans aucun type de conditions".
En outre, une pause humanitaire devrait permettre que "les employés des ONG qui sont déployés dans la bande de Gaza puissent faire leur travail", a-t-il dit.
L'armée israélienne accuse le Hamas de "mener la guerre depuis les hôpitaux" de Gaza
L'armée israélienne a accusé vendredi le mouvement islamiste palestinien du Hamas de "mener la guerre depuis les hôpitaux" de la bande de Gaza. "Il y a du carburant dans les hôpitaux et le Hamas l'utilise pour son infrastructure terroriste", a encore accusé le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari. "Les terroristes se déplacent librement" dans les hôpitaux du territoire palestinien, a-t-il ajouté, répétant l'accusation israélienne selon laquelle le Hamas utilise la population de Gaza comme "bouclier humain".
Gaza: Macron demande une "trêve humanitaire"
Le président français Emmanuel Macron a appelé vendredi à une "trêve humanitaire" dans la guerre entre Israël et le Hamas pour "organiser la protection" des populations civiles dans la bande de Gaza, estimant que la riposte israélienne devait "mieux cibler" les "terroristes".
"Nous reconnaissons totalement le droit et la volonté légitime de lutter contre le terrorisme. Nous sommes prêts à y apporter notre aide. Mais nous considérons que le blocus complet, le bombardement indifférencié et plus encore la perspective d'une opération massive terrestre ne sont pas de nature à protéger comme il se doit les populations civiles", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles.
"Une trêve humanitaire est aujourd'hui utile pour pouvoir protéger ceux qui sont sur le terrain, qui ont subi des bombardements", a affirmé le chef de l'Etat.
Il est allé au-delà de la déclaration commune des dirigeants des vingt-sept pays de l'Union européenne, qui après d'âpres tractations sémantiques avaient demandé des "pauses" pour faciliter l'aide humanitaire.
Semblant déplorer ce "débat très long", Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité d'"une trêve humanitaire pour protéger les populations", négocier la libération des otages, "régler le problème des hôpitaux qui est très compliqué".
Selon le président français, la riposte israélienne doit "mieux cibler l'action utile contre les terroristes".
"Il est indispensable que la distinction soit faite dès le début, très clairement, avec les populations civiles. Sinon, le risque est celui de l'embrasement, de la confusion des esprits. Et paradoxalement, je pense que c'est aussi très contreproductif pour la sécurité d'Israël", a-t-il plaidé.
Première équipe médicale de la Croix-Rouge à Gaza depuis le début de la guerre
Une équipe médicale de la Croix-Rouge est entrée dans la bande de Gaza pour la première fois depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, a annoncé vendredi une porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Accompagnant un convoi humanitaire de plusieurs camions d'aide, cette équipe comprend plusieurs médecins spécialisés dans les blessures de guerre, selon le CICR.Ils sont munis de matériel permettant de "soigner 1.000 à 5.000 personnes selon la gravité des blessures".
Il s'agit "d'un petit soulagement, mais ce n'est pas suffisant", a prévenu le directeur régional du CICR, Fabrizio Carboni. Cela va "aider à alléger la pression extrême qui repose" sur le personnel médical de Gaza. Mais "un accès sécurisé et soutenu pour l'aide humanitaire est urgent", a-t-il dit.
Trois personnes blessées par une roquette à Tel Aviv
Un homme de 20 ans a été hospitalisé et deux autres personnes ont été blessées plus légèrement après avoir été frappés vendredi par une roquette dans la ville israélienne de Tel Aviv, ont rapporté les services de secours locaux.
La branche militaire du groupe islamiste palestinien Hamas a déclaré avoir tiré des roquettes depuis la bande de Gaza vers Tel Aviv. Les sirènes ont retenti dans le centre de la ville côtière et plusieurs explosions étouffées ont pu être entendues sur place.
Selon le gouvernement israélien, plus de 8.000 roquettes ont été tirées par des militants palestiniens depuis la bande de Gaza vers le territoire israélien depuis la reprise du conflit, après l'attaque du Hamas du 7 octobre. La plupart de ces roquettes ont été arrêtées par le système de défense aérien israélien connu sous le nom de Dôme de fer.
La guerre entre Israël et le Hamas, entrée samedi dans son 22e jour, a été déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur le sol israélien à partir de la bande de Gaza.
En représailles, l'armée israélienne bombarde depuis sans relâche la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas depuis 2007, et assiège ce territoire palestinien exigu où s'entassent quelque 2,4 millions de Palestiniens.
Une guerre "longue et difficile" contre le Hamas
La guerre sera "longue et difficile", a prévenu le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Vaincre le Hamas est un "défi existentiel" pour Israël mais "cela concerne toute la civilisation occidentale".
Vendredi soir, l'armée israélienne a intensifié ses bombardements et est entrée dans le territoire palestinien où elle opèrait encore au sol samedi soir. Désormais, "la seconde étape de la guerre" est engagée, selon M. Netanyahu.
Le Hamas veut échanger otages contre prisonniers
Le chef du Hamas dans la bande de Gaza s'est dit prêt à conclure "immédiatement" un échange des otages que le mouvement islamiste retient, contre "tous les prisonniers" palestiniens incarcérés par Israël. Les autorités israéliennes ont identifié 230 personnes captives dans la bande de Gaza, selon un nouveau décompte.
Les familles des otages, en majorité israéliens, se sont dites inquiètes du sort de leurs proches en raison des bombardements intenses sur Gaza. Elles ont pu rencontrer dans la journée Benjamin Netanyahu qui a promis d'examiner "toutes les options" pour faire libérer leurs proches. Selon lui, c'est un des objectifs de la guerre: "ramener les otages à la maison".
Gaza-ville est "un champ de bataille"
L'armée israélienne a prévenu qu'elle considérait désormais Gaza-ville et sa région comme un "champ de bataille" et a ordonné aux habitants de "partir immédiatement" vers le sud. Selon le porte-parole de la Défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal, "des centaines d'immeubles et de maisons ont été entièrement détruits" dans les raids nocturnes.Les communications et internet sont coupés depuis vendredi dans le territoire palestinien.
Nouveau bilan côté palestinien
Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé que 7.703 personnes avaient été tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre avec Israël, dont plus de 3.500 enfants, selon un dernir bilan.
Depuis l'attaque du 7 octobre, 1.400 personnes ont été tuées en Israël, essentiellement des civils, selon les autorités locales.
Manifestations de soutien
Des milliers de personnes ont manifesté à l'étranger, à Londres et à Paris en soutien aux Palestiniens. "Gaza, Gaza, Paris est avec toi !", ont scandé des manifestants dans la capitale française où pourtant le rassemblement avait été interdit, a constaté une journaliste de l'AFP.
L'Arabie saoudite a dénoncé une violation "injustifiée" du droit international et Oman accusant Israël de "crimes de guerre.
Israël a rappelé ses diplomates de Turquie afin de "réévaluer les relations" entre les deux pays, en réaction aux "graves déclarations" d'Ankara.
"Israël, nous vous déclarons devant le monde entier criminel de guerre", avait accusé plus tôt le président turc Recep Tayyip Erdogan.

ils ne vont quand meme pas toujours tendre la jour droite , quand on a frapper le gauche , les atrocites du hammas montrent ce que sont les ces betes sauvage puantes de palestiniens ,, israel etait bien avant eux sur cette terre , revoyez l'histoire, je ne suis ni israelite ni palestinien mais qui jette des pierres a la frontiere,? qui met des bomnes ? qui egorge des gens ,? je n'ai jamais entendu dire que se sont les istaelites