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Sophie Rohonyi était l'invitée de Bel RTL matin de ce jeudi 1er juin. La députée fédérale Défi (Démocrate fédéraliste indépendant) a dénoncé les conditions de la libération de l'humanitaire belge Olivier Vandecasteele.
Interrogée ce jeudi matin au micro d'Antonio Solimando, Sophie Rohonyi est revenue sur la libération d'Olivier Vandecasteele. Si la députée fédérale Défi se réjouit de ce retour, elle évoque tout de même "un certain malaise". "Un malaise de voir que la Belgique a cédé au chantage odieux qui a été fait par l'Iran, l'Iran qui lui a fait vivre un enfer en livrant en échange un terroriste, Mr Assadi, condamné en Belgique à 20 ans de prison", qui a été "accueilli comme un héros en arrivant à Téhéran", précise-t-elle.
Sophie Rohonyi craint que cette libération ne soit une porte ouverte, une "monnaie d'échange" face à "un régime qui ne connaît que la loi du plus fort".
La députée évoque ses moultes demandes auprès du gouvernement fédéral pour qu'il recherche d'autres moyens de rapatrier Olivier Vandecasteele. "Nous avions des leviers diplomatiques, économiques et politiques à l'égard de l'Iran", affirme-t-elle.
L'élue réclame aujourd'hui l'abrogation du traité de transfèrement négocié avec l'Iran, qui, de plus, n'a pas été la solution utilisée pour la libération de l'humanitaire belge, au profit de l'article 176 de la Constitution. "Ce traité fait peser aujourd'hui une menace sur nos ressortissants (…) Il donne le signal à l'Iran qu'à l'avenir il pourra à sa guise prendre en otage l'un de nos ressortissants pour obtenir en échange absolument ce qu'il veut."
Sophie Rohonyi rappelle par ailleurs qu'il y a aujourd'hui "une quinzaine de ressortissants européens innocents qui sont les otages du gouvernement iranien", dont le professeur de la VUB Ahmedreza Djalali condamné à mort il y a 7 ans pour espionnage. "On doit pouvoir veiller à la libération de tous ces innocents."
