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Le Royaume-Uni a apporté jeudi son soutien public au Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, pour succéder à Jens Stoltenberg à la tête de l'Otan, un appui de poids pour celui qui est considéré comme le favori pour ce poste crucial en pleine guerre en Ukraine.
"Rutte est très respecté au sein de l'Alliance, il a de sérieuses références en matière de défense et de sécurité et il veillera à ce que l'Alliance reste forte et prête à assurer défense et dissuasion", a déclaré un responsable gouvernemental sous couvert d'anonymat.
L'actuel secrétaire général de l'Alliance atlantique avait été reconduit à son poste l'été dernier pour un an de plus et aura dirigé cette organisation pendant dix ans à la fin de son dernier mandat.
Mark Rutte, Premier ministre libéral depuis 2010, a annoncé son intention de quitter la scène politique néerlandaise, mais il reste en poste en attendant la formation d'un nouveau gouvernement. Les négociations patinent depuis les élections de novembre remportées par l'extrême-droite.
L'un des critères évoqués à l'Otan est celui d'un engagement suffisant en matière de défense, dans le pays d'origine des candidats. Les États membres se sont engagés à y consacrer 2% de leur Produit intérieur brut (PIB), un objectif dont les Pays-Bas sont très proches, grâce notamment à l'action de M. Rutte.
Il sera essentiel, avancent des diplomates de l'Otan, d'apparaître engagés sur ce sujet en cas de retour de Donald Trump à la présidence américaine.
Certains des 31 États membres de l'Alliance considèrent pour leur part que le temps est venu pour une femme de diriger pour la première fois l'Otan. La Première ministre estonienne Kaja Kallas a fait part de son intérêt.