Accueil Actu

"On peut aller voir sa belle-mère en famille à Middelkerke, mais quand on a un appartement, on ne peut pas s'y rendre"

Les bourgmestres de la Côte belge s'inquiètent. Dès dimanche prochain, les Belges pourront se déplacer davantage, notamment pour aller voir des proches (4 maximum, rappel des règles). Donc techniquement, vu qu'il n'y a pas de limite de distance, on peut se rendre à la mer. Mais en même temps, les Belges y ayant une seconde résidence ne peuvent toujours pas y aller avant le mois de juin.

Bref, les contrôles s'annoncent impossibles, comme le confirme Jean-Marie Dedecker, le bourgmestre de Middelkerke dans le RTL info 13h, ce vendredi.

"Je ne peux plus rien vérifier, c'est pour ça que je critique beaucoup cette mesure-là. On peut venir en famille (donc par exemple avec 4 personnes) pour visiter sa belle-mère qui habite Middelkerke. Mais quand on a un appartement à Middelkerke, et qu'on veut venir voir si tout va bien, on ne peut pas !", s'étonne-t-il. "C'est inouï!".

Pour contrôler les familles qui prétendent venir voir un proche, "il faudrait les suivre, mais ça n'est pas possible". D'ailleurs, "c'est clair et net, je l'ai dit à la Première Ministre hier au Parlement après lui avoir posé la question, c'est fini les contrôles dans ces conditions, les policiers ont déjà assez de travail depuis quelques semaines, il ne faut pas gaspiller leur temps".

Ce genre de messages ne risque-t-il pas d'attirer les gens ? "Je crois dans les gens, je vois que tout le monde est très prudent, notamment par rapport aux distances sociales, qui sont respectées par presque tout le monde. D'autre part, on a plein de place à la Côte. Moi je peux recevoir, pendant la haute saison, 65.000 personnes, et chacun aura une place de 36 mètres carrés. Donc je ne crains pas grand-chose".

À lire aussi

Sélectionné pour vous

Des violences plongent la Martinique dans le chaos: "La scène est apocalyptique", confie Laurent confiné à l'aéroport

A la Martinique, un couvre-feu et une interdiction de manifester ont été instaurés à la suite de violences. La piste de l’aéroport de Fort-de-France a été envahie, et trois vols comptant plus de 1 000 passagers ont été déroutés vers la Guadeloupe. Un Belge présent sur place témoigne de la situation chaotique. Comme de nombreuses personnes, il est bloqué à l'intérieur de l'aéroport de Fort-de-France.  International