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A l'occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes ce 25 novembre, la conseillère communale Laura Goffart (Vert Ardent) a mis en évidence le fait que, selon des témoignages, le dépôt de plainte peut encore relever aujourd'hui "du parcours de la combattante". Après avoir rappelé que Liège a été "à l'initiative de la tolérance zéro" et "pionnière en Région wallonne pour la campagne du Ruban blanc", le bourgmestre a précisé que la police de Liège, depuis le début 2020, a enregistré 1.954 plaintes liées au phénomène des violences intrafamiliales. Dans ce cadre, le service d'aide aux victimes a pris en charge 967 personnes.
"Tous les PV pour violence font l'objet d'une relecture attentive et orientent la reprise de contact avec les victimes", a assuré Willy Demeyer, mettant en évidence le fait que ce chiffre noir reste important, d'autant plus en période de confinement. "La crise sanitaire et le confinement nous ont obligés à revoir un certain nombre de procédures. Car, si la criminalité rapportée indique une diminution de ces infractions pendant le confinement, les contacts avec les victimes et les associations partenaires mettent en avant une accentuation du phénomène", a souligné le bourgmestre liégeois.
Ainsi, à côté des mesures prises pour faciliter l'assistance aux victimes, comme le dépôt de plainte en ligne, il a annoncé que dès janvier 2021, "une grille de dangerosité établie sur base d'une circulaire des procureurs généraux sera systématiquement rédigée par le policier intervenant". La validation de certains critères entraînera obligatoirement un avis au magistrat. La zone de police de Liège ayant participé au test de validation de cette grille, "elle est prête pour son implémentation", a conclu le bourgmestre de Liège.
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