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Rave-party géante dans les Cévennes: les fêtards partent progressivement

.Au coeur des Cévennes, des fêtards dansaient encore lundi soir dans une "rave party", défiant les mesures de précaution contre le Covid-19, mais d'autres quittaient les lieux où se sont réunies jusqu'à 10.000 personnes ce week-end.

"C'est la plus grosse rave qu'on fait depuis le confinement", lance Cécile, 30 ans, venue de Grenoble, qui assure faire attention aux gestes barrières, mais préfère taire son nom de famille. Sur ce causse pelé du Massif central, des centaines de fêtards continuaient de danser calmement devant plusieurs sonos, la plupart sans masque et sans geste barrière dans l'attente d'un départ progressif des lieux, a constaté une journaliste de l'AFP.

Le rassemblement "se compose toujours actuellement d'environ 3.500 personnes", a indiqué à l'AFP lundi en fin d'après-midi la préfète de Lozère Valérie Hatsch. "Au pic, ils étaient entre 5.000 et 7.000 personnes âgées de 17 à 40 ans, les organisateurs prévoyaient d'être 15.000 personnes mais les forces de l'ordre ont bloqué les accès à temps dimanche matin", a-t-elle ajouté.

Plusieurs sources locales avaient évoqué la présence de 10.000 personnes samedi soir. Samedi soir, les "teufeurs", venus de toute la France et d'Espagne, s'étaient rassemblés dans un champ à Hures-la-Parade, sur le plateau calcaire, le Causse Méjean, traversé par des gorges, au coeur du parc national des Cévennes. En tout, 26 personnes ont été blessées, souvent "à cause d'une consommation excessive de drogue" dont "un jeune d'une vingtaine d'année en urgence absolue qui a été évacué par hélicoptère à Montpellier".

Deux centres de dépistage du Covid-19 sont en cours d'installation et près de 200 gendarmes mobiles sont mobilisés. Les investigations se poursuivent pour déterminer l'identité de l'ensemble des organisateurs, qui feront l'objet de poursuites judiciaires. La Lozère a été un des départements français les moins touchés par le nouveau coronavirus. Les manifestations de plus de 5.000 personnes sont actuellement interdites en France en raison de l'épidémie de Covid-19.

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