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Des gens du voyage s'installent sur le terrain d'Alexia et Cédric, qui vont perdre leur récolte: ils dénoncent tous l'inaction des politiques

Des dizaines de caravanes sont installées pour la deuxième année consécutive dans un champ de Perwez, dans le Brabant wallon. Les agriculteurs déplorent des pertes dans leurs cultures. Les gens du voyage eux, estiment n'avoir pas d'autres solutions. Tous nos interlocuteurs dénoncent l'inaction des politiques. 

Au milieu des champs de Perwez se trouvent actuellement 80 caravanes. Une communauté de gens du voyage est arrivée dans une prairie de la commune il y a une semaine.

Elle avait un accord pour s'installer dans une parcelle, mais pas dans l'espace situé juste à côté. Etant donné le nombre de caravanes, le groupe déborde sur la prairie de Cédric Vannieuwenhoven et Alexia Baele. "Vous avez une bande de dix mètres de large qui fait tout le tour de la terre. Ici il ne restera pas grand-chose dans un mois", réagit Alexia Baele.

La présence des gens du voyage impacte les agriculteurs. "On n'a aucun revenu qui en ressort, que du contraire. On doit à nouveau sortir de l'argent pour acheter de la nourriture pour notre bétail. Ce n'était pas de l'argent prévu pour ça, donc on doit puiser dans le budget pour quelque chose qui n'aurait pas dû être", explique l'agricultrice. En cause: ils devront racheter du foin qu'ils auraient pu récolter sur leur terrain.

Il est grand temps que le politique fasse le nécessaire

Cédric et Alexia avaient déjà vécu la même situation l'année dernière. Cela leur avait alors coûté environ 5.000 euros. "Je m'inquiète aussi de tout ce qui est les rejets des caravanes.  Que ce soit les WC, les mahines à lessiver. Nous aussi nous avons des normes et là personne n'intervient", confie de son côté Cédric. "Je trouve qu'on devrait aménager des terrains adéquats pour ces gens-là. Je pense qu'il est grand temps que le politique fasse le nécessaire à ce niveau-là".

Pour les agriculteurs, les fautifs, ce sont les politiques. Car ils savaient que les gens du voyage reviendraient.

Les problématiques sont toujours les mêmes

Notre équipe a interrogé la communauté présente sur le terrain. Selon son représentant, il n'y avait pas d'autre choix que de s'installer sur le terrain. "Il n'y a aucune solution pour dire d'accueillir les gens du voyage. Si nous sommes là, c'est bien par obligation. Pourquoi? Parce que les communes n'ont rien pour dire de recevoir les gens du voyage. Les problématiques sont toujours les mêmes, et ça sera le même tant qu'il n'y aura pas une avancée réelle", indique Etienne Charpentier, président du Comité national des gens du voyage.

Leur demande, c'est d'aménager plus de zones d'accueil pour les 20.000 gens du voyage présents en Belgique. Ils se disent ouverts au dialogue pour éviter ce genre de situation à l'avenir.

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Commentaires

5 commentaires

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  • Que le président des gens du voyage dédommage ces agriculteurs lui qui prétend qu'il n'y a pas d'autre solution. Le président devrait recevoir chez tous ces gens de voyage mais c'est la devise chez les autres pas chez moi Honteux ce président

  • Qu'on vire ces parasites manu militari, et qu'il y ait saisie et vente de véhicules pour rembourser les victimes. L'année prochaine, tant qu'à perdre sa récolté, que le fermier laboure le champs en profondeur histoire que ces parasites ne puissent pas s'installer.

    Mick Mick
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  • Ils ont choisis ce mode de vie. Personne ne les y oblige! De quel droit imposent ils leur façon de vivre aux sédentaire et en plus, poussent le bouchon jusqu'à squatter des terrains privés! Après, ils s'étonnent d'être mal reçus et perçus. Ben tiens...

    Hélène Mommer
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  • pourquoi ne pas s'installer dans leurs caravanes ?? ....

    paul leboulanger
     Répondre
  • Occupation illégale d'un bien privé ! Le fait que la commune fait ou pas quelque chose pour ces gens n'a rien à voir. Les "associations bienveillantes", grandes défenderesses des minorités, ne font que du tort en bafouant nos lois et en défendant des marginaux .

    roger rabbit
     Répondre