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La presse était conviée vendredi à découvrir le second crématorium installé en région bruxelloise, jouxtant le cimetière d'Evere. Les installations présentées sont l'aboutissement d'un projet nourri par l'intercommunale depuis 2006. Le crématorium, fruit d'un investissement de 9 millions --dont 7 fournis par les pouvoirs locaux-- sera fonctionnel début avril, après six ans de travaux.
Le crématorium est équipé au sous-sol de deux fours répondant aux normes en matière énergétique et d'émissions polluantes. Chacun d'eux étant prévu pour effectuer cinq à six actes par journée d'activité. Salles d'attente et de cérémonies destinées à accueillir les familles sont accessibles au rez-de-chaussée.
L'échevin bruxellois Fabian Maingain (Défi), président du conseil d'administration de l'intercommunale de crémation, souligne la nécessité de cette infrastructure. "Ce crématorium répond à un besoin des habitants du nord de Bruxelles qui devaient jusqu'ici traverser toute la ville pour se rendre à Uccle, ou aller en Flandre, à Zemst, pour leurs cérémonies d'adieux".
Xavier Godart, directeur de l'intercommunale Cremabru, précise que l'édifice a été pensé en fonction des personnes qui en feront usage. "L'humain est au centre des préoccupations du projet imaginé par l'architecte portugais Eduardo Souto de Moura, en collaboration avec l'atelier du Belge Jean-Christophe Mathen". "Nous avons voulu un bâtiment accueillant et d'une grande sobriété", confirme M. Mathen.
Cette nouvelle installation s'inscrit dans le cadre de la rénovation du cimetière d'Evere, tel que le rappelle David Cordonnier, échevin des travaux publics éverois.
L'une ou l'autre finitions doivent encore être réalisées. L'inauguration officielle est prévue en mai.
