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Les tentes qui se sont installées à Flagey lèvent déjà le camp

Une centaine de demandeurs d'asile, aidés par une dizaine d'associations telles que Coordination et Initiatives pour Réfugiés et Etrangers (Ciré) et le réseau Solidaris, ont installé par surprise un campement d'une grosse soixantaine de tentes sur la place Sainte-Croix à Flagey (Ixelles), vendredi vers 18h00.

Ce campement a été mis sur pied en raison de la situation "particulièrement explosive" à Bruxelles. Selon Amin, demandeur d'asile depuis plus de six mois, il a été établi pour donner de la visibilité à ce que l'État veut camoufler. "Les autorités veulent à tout prix cacher les conséquences de leurs manquements aux lois, à leurs missions et à la dignité humaine".

Par le biais de cette action, les occupants veulent appeler Nicole de Moor et le gouvernement à prendre des dispositions urgentes pour accueillir les hommes isolés dans le réseau Fedasil.

Une violente bagarre éclate dans le campement

Ce samedi matin, nous apprenons qu'une bagarre a éclaté dans le campement vers 6h30. "Cette bagarre impliquait une dizaine de personnes. Il y a six blessés, transportés vers un hôpital. Le pronostic vital de l’une de ces personnes est engagé", a indiqué Ilse Van de Keere, porte-parole de la zone de police Bruxelles-Ixelles, à la RTBF. Une enquête a été ouverte. Selon nos confrères, l'altercation a impliqué des personnes extérieures au campement.

Suite à ces événements violents, décision a été prise de lever le camp.

Plus de précisions à venir.

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Selon les coordinatrices de l'opération, d'autres événements survenus ces derniers jours auraient motivé les demandeurs d'asile de protection internationale à installer ce campement, parmi lesquels l'évacuation du squat "Toc Toc Nicole", le "nettoyage" à la gare du Midi et la déclaration de Catherine Moureaux, bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean, concernant l'interdiction d'installer des tentes le long du canal. "On espère que c'est la dernière fois que l'on doit installer des tentes n'importe où dans Bruxelles", déclare une personne de l'organisation au micro, depuis les marches de l'église Sainte-Croix. "Mais il n'y a pas d'autre solution. Des négociations sont en cours avec la police et la commune", a-t-elle ajouté. Les demandeurs d'asile espèrent pouvoir occuper les lieux quelques jours.  

"Nous appelons les citoyens à passer au camp pour marquer leur soutien", partage Sacha, une citoyenne solidaire. "Ce dimanche, pour la journée sans voiture, nous prévoyons notamment un grand événement familial et festif au camp avec des rencontres, ateliers et concerts".

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  • Peut être que parmi ces illégaux (protégés par les associations) beaucoup ne fuient pas la misère mais la justice de leurs pays ... Bienvenue au paradis des terroristes et des criminels en tous genres. Ce n'est pas pour rien qu'Abdeslam ne veut pas retourner en France !

  • Ben pas possible !! Qui voterais socialiste alors?

  • Qu'on rattrape les six voleurs et qu'on les remballe chez eux ! Si on fait ça pour chaque délinquant, la crise de l'accueil sera moins lourde.

  • Ce n´est que le début !!!! Les socialistes ont besoin de voix!

  • bien dit monsieur !!!!! tout à fait d'accord avec vous

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