Les élèves du Centre Éducatif de la Sainte-Union de Tournai ont été évacués ce mardi matin. Les autorités ont reçu une alerte à la bombe, comme l'a confirmé le premier substitut du procureur du roi de Tournai, Frédéric Bariseau, à Sudinfo. L'établissement scolaire se trouve dans la chaussée de Lille à Tournai. Élèves et enseignants ont été regroupés dans le hall des sports de la ville, situé à proximité.
La police était sur les lieux ce mardi matin. La brigade canine a été mobilisée selon Sudinfo. "Un grand nombre de policiers et véhicules viennent d'être déployés. Quartier incluant la chaussée de Lille, la rue Charles Mauroy et la rue Barthélémy Frison", nous écrit un témoin via le bouton orange Alertez-nous.
Les fausses alertes: coûts et risques
Ce lundi, deux écoles avaient déjà été la cible d'alertes à la bombe, du côté de Charleroi et de Dinant. Les semaines précédentes, d'autres établissements avaient été visés. Après vérification, rien n'a été trouvé.
Ce genre de fausses alertes commencent à agacer les autorités, car elles coûtent très cher. En termes de mobilisation, par exemple, il faut réquisitionner les services de secours, les policiers, ambulanciers, pompiers, faire appel à des équipes de déminage, mettre en place des périmètres de sécurité,… C'est aussi une perte de production et de temps. L'an dernier, 464 ont été comptabilisées sur l'ensemble du territoire.
En Belgique, le code pénal prévoit une peine qui peut aller jusqu'à deux ans de prison pour une fausse alerte à la bombe et jusqu'à 2.400€ d'amende. Ça, c'est la sanction pénale, mais c'est au civil que la peine peut être la plus lourde. En 2019, un jeune homme a été condamné à verser 380.000 euros de dommages pour ses fausses alertes à la bombe qui avaient provoqué l'arrêt de nombreux trains.

