Partager:
Sudinfo et IVox se sont associés, ces derniers jours, pour réaliser un sondage sur les intentions de vote des Liégeois, le tout à un an des prochaines élections communales. L'occasion de découvrir un peu ce que les habitants préconisent à ce stade.
Le premier grand enseignement qui en ressort, c'est la chute de popularité du PS, actuellement au pouvoir. Les intentions de vote ont chuté de 6%, mais le parti reste le plus soutenu, avec 24,9% des intentions de vote. Le PTB et les Engagés, eux, montent en puissance dans la Cité Ardente.
"Cela ne m'étonne pas. Je suis en relation avec la population, je comprends leur demande d'un espace public apaisé", répond Willy Demeyer, le Bourgmestre de Liège et membre du PS. Ce sont en effet les thématiques liées à la sécurité en ville qui font le plus débat, avec notamment les problèmes liés à la toxicomanie ou à l'insécurité. 68,1% des condés affirment que revoir leur vote est possible, sur base de ces deux thématiques. "En prenant un peu d'âge, on ne se sent plus tellement à l'aise à Liège, alors que c'est une ville qui vaut la peine d'être vue", raconte par exemple un riverain.
Chez les autres candidats, cela ne surprend pas. Pour Benoit Bouchat, chef de groupe des Engagés à Liège, c'est même assez clair. "Je crois que le PS paie le prix de cette diminution de la qualité de vie", a-t-il lancé.
"Nous avons programmé un plan d'action qui va bientôt dérouler ses effets", répond, de son côté,Willy Demeyer. "La police a pris les choses en main et cela va devenir très visible dans les prochains jours".Mais un autre thème est au centre de la future campagne communale: le chantier du tram.
55,1% des sondés sont eux prêts à changer leur vote à cause de ces travaux, qui durent. "Cela prend trop de temps, même si on dit qu'on est habitués", "On a trop dépensé pour le tram, sans avoir les ressources", témoignent deux habitants, qui ont répondu avant la circulation du premier tram dans le centre-ville.
Je pense ne strictement jamais voir la Wallonie autrement que PS qui subsidie ses électeurs et ne les force pas a travailler .
Philibert Bernard