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Les pompiers de Sambreville ne sont pas aux anges. Ces derniers sont confrontés à une situation inattendue, alors que la région fait l'objet de multiples travaux depuis des semaines, voire des mois. En ce moment, les secours doivent composer avec une circulation compliquée.
La N98 est fermée près de Fosses-la-Ville, la N90 est réduite à une bande et fermée dans l'autre sens et le futur boulevard de l'Europe est fermé depuis des mois. Enchaîner ces trois chantiers en une fois dérange les secours, qui ne cachent pas leur incompréhension totale. "Ils nous obligent à faire des détours pour arriver à un endroit d'incendie ou à un endroit où une ambulance doit accéder pour une crise cardiaque, un malaise ou autre chose...", regrette Marc Gilbert, Colonel des pompiers de la zone val de Sambre.
Pour lui, il fallait mieux prévoir et étaler les chantiers, au risque de voir des interventions devenir totalement impossibles. Les gestionnaires de chantier évoquent eux un feu vert reçu lors de réunions préparatoires et confirment que le printemps est une période propice aux chantiers. Message que n'accepte pas Marc Gilbert. Ce dernier reproche notamment un souci d'efficacité, constatant que de nombreux chantiers sont vides et que personne n'a l'air d'y travailler. "Que les gens travaillent la nuit, pas seulement la journée où il y a très peu de personnes qui interviennent. Si on travaillait chantier par chantier et également la nuit, je crois que ça pourrait régler pas mal de choses", précise-t-il à notre micro.
Chaque chantier est planifié, mais certains entrepreneurs font face à des problèmes de dernière minute, comme une indisponibilité d'engins ou de matériaux. Ce qui allonge encore les délais de travail.
