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RTL info Solutions: Dévy et Cyane deviennent des "woofeuses" pour voyager à petit coût

Des vacances gratuites dans une ferme bio en échange de quelques heures de travail par jour : c'est le concept du "Wwoofing". Le modèle est très populaire dans les pays anglo-saxons comme en Australie (de nombreux étudiants partent une année cueillir des fraises bio à l’autre bout du monde). Il existe aussi chez nous. Une autre façon d’occuper ses vacances, à côté de chez soi.

Ambiance vacances à l’aéroport de Bruxelles. Dans le hall des départs, les voyageurs s’apprêtent à embarquer pour des destinations qui font rêver. 

Dévy et Cyane, elles, passent une partie de leurs vacances à Fosses la ville, entre Namur et Charleroi. Ces étudiantes Bruxelloises passent un weekend prolongé dans la ferme de Quentin. Elles posent leurs sacs dans la caravane installée au fond du jardin. "Historiquement, on venait passer des vacances en famille ici, dans la petite caravane, avant de construire la maison." 

En quelques minutes, la magie opère : le dépaysement à quelques dizaines de kilomètres de chez soi. "Comme on vit en ville tout le temps, cela m'intéresse fort de voir comment d'autres gens vivent dans d'autres modes de vie, surtout en pleine nature. C'est très différent et inspirant", confie Cyane. 

Durant 3 jours, Dévy et Cyane sont woofeuses. Elles participent à la vie de l’exploitation en échange du gîte et du couvert. Farniente et visite des richesses architecturales de la région ne font pas partie du programme des deux étudiantes. 

Quentin est éleveur de canards bio, il produit son foin et ses propres légumes. L’été, c’est la période la plus chargée de l’année. "On n'a pas beaucoup l'occasion de quitter la ferme. Et faire venir des gens à la ferme, c'est une rencontre, une aventure humaine, ça nous fait voyager", dit-il.

Accueillir des woofeurs permet aussi à cet agriculteur de conserver une vie de famille durant les vacances. "Je suis père de famille, j'ai deux enfants, et donc avoir des woofeurs permet de boucler des journées plutôt à 15-16h, plutôt qu'à 19-20h. Cela permet pendant les vacances d'avoir une vie de famille", ajoute Quentin.

La plateforme belge du woofing interdit qu’un bénévole remplace un travailleur rémunéré.  

En Belgique, le Wwoofing n’a pas de cadre légal. Il tombe pour l’instant sous le coup de la loi contre les marchants de sommeil. Une législation inadaptée selon Quentin. "Est-ce que ce sont des amis qui viennent à la maison, passer un week-end, à qui on offre le repas et le gîte pour venir donner un coup de main? Ou est-ce que ce sont des gens qui viennent travailler en tant que tel? Mon activité économique ne repose pas sur le woofing. Donc je ne me sens pas dans l'illégalité."

En Belgique, une soixantaine d’exploitations bio accueillent des bénévoles pour quelques jours ou pour quelques semaines. 

Pour Dévy et Cyane, la première journée à la ferme se termine. Il parait que les quelques heures de travail rendent le hamac encore plus agréable. 

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Commentaires

2 commentaires

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  • Juste un petit effort pour que le sujet même de l'article soit bien orthographié!

    Marc-Yves Pallemans
     Répondre
  • Juste un petit effort pour que le sujet même de l'article soit bien orthographié!

    Marc-Yves Pallemans
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