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Uber épargné par une nouvelle réglementation au Brésil

Uber a salué jeudi l'adoption par le Parlement brésilien d'une nouvelle loi qui règlemente les services de réservation de voitures avec chauffeur, les exigences qui selon l'entreprise menaçait son activité ayant été retirées du texte original.

"Uber a toujours défendu une réglementation moderne et aujourd'hui nous pouvons célébrer cette victoire", a indiqué l'application dans un message envoyé à ses usagers brésiliens.

"Le Parlement a fait un pas en avant pour que la technologie soit utilisée à bon escient, pour le bien des villes et de leurs habitants", a ajouté Uber, que les chauffeurs de taxis accusent de concurrence déloyale.

La première mouture de la loi exigeait que les chauffeurs obtiennent une licence spéciale auprès des autorités municipales, comme les taxis, une mesure considérée inacceptable par Uber et d'autres applications comme Cabify ou 99.

Le nouveau texte stipule que la règlementation doit être établie par les municipalités, mais sans la nécessité de licences.

Uber, qui affirme compter 20 millions d'usagers et 500.000 chauffeurs au Brésil, avait organisé en octobre une manifestation devant le Parlement pour protester contre le texte originel, que la compagnie désignait comme "la loi du retour en arrière".

L'application est disponible dans plus de 600 villes au monde.

Malgré 4 milliards de trajets effectués en 2017 et un chiffre d'affaires en hausse, Uber a perdu 4,5 milliards de dollars en 2017.

Mais son nouveau patron Dara Khosrowshahi tente de remettre sur les rails l'entreprise, qui fait face à une série d'enquêtes judiciaires, de litiges réglementaires et de scandales en tous genres, hérités de son prédécesseur, Travis Kalanick.

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