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Le patient ou le visiteur pénètre dans l'hôpital et présente son code-barres d'accès au robot. L'humanoïde contrôle la température de l'individu et vérifie s'il porte bien un masque. Depuis quelques jours, l'hôpital universitaire d'Anvers accueille plus de patients pour des traitements et dès mardi, il accueillera des visiteurs. Le flux de personnes à contrôler va augmenter.
"Notre priorité est de sécuriser l'entrée de l'hôpital afin de protéger nos patients, nos employés et nos visiteurs, confie le Docteur Michael Vanmechelen, responsable du projet Covid-19 de l'hôpital universitaire d'Anvers. C'est un processus très lourd et le robot peut nous soutenir dans ce travail."
Contrôler 200 personnes par minute
Le robot peut contrôler jusqu'à 200 personnes par minute. La lutte contre le coronavirus risque de durer encore plusieurs mois, cette technologie belge pourrait donc servir dans d'autres lieux. "À l'avenir, nous allons devoir contrôler si tout le monde a un masque et que ces masques vont être obligatoires. Par exemple, dans les cinémas, les hôpitaux, les endroits où il y a beaucoup de personnes, ce robot pourra être mis en place et contrôler si les normes sont respectées", explique Fabrice Goffin, CEO de la société Zora Robotics.
Le robot sera testé durant deux semaines en support d'une caméra thermique déjà installée à l'entrée. Si la technologie ne va pas remplacer l'aspect humain du personnel médical, l'institution universitaire pourrait utiliser la machine à d'autres tâches. "Concrètement, le robot pourrait se rendre chez le patient et lui poser une série de questions afin que nous puissions récolter un certain nombre d'informations", ajoute le Docteur Michael Vanmechelen.
La location et le suivi technique du robot coûteront à l'hôpital 1.000 euros par mois.