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Le juge d'instruction a placé un deuxième suspect sous mandat d'arrêt dans le cadre de l'enquête sur les violences subies par des policiers en intervention à Anderlecht, indique le parquet de Bruxelles. L'homme que les policiers tentaient d'interpeller sur la vidéo diffusée par le syndicat SLFP, a lui été placé sous mandat vendredi.
Le parquet de Bruxelles a ouvert une enquête jeudi à propos de personnes qui ont fait usage de violence pour empêcher l'interpellation. Sur les images diffusées par le SLFP, on voit des agents en intervention à Anderlecht se faire encercler alors qu'ils tentent de maîtriser un homme au sol. Des personnes aux alentours essaient de libérer l'homme au sol et donnent des coups. "Un deuxième suspect a été appréhendé et placé sous mandat d'arrêt pour rébellion en bande. Il s'agit de quelqu'un déjà connu de la justice", a précisé la porte-parole du parquet, Willemien Baert. Un de agents visés a le nez cassé et souffre d'une commotion cérébrale.
Rappel des faits:
Mercredi, il était 20h30, chaussée de Mons, quand une patrouille a interpellé et immobilisé un individu en fuite. Autour d’eux, énormément d'agitation. Des cris et des insultes. Rapidement, la tension est montée. Les deux policiers étaient en difficulté. Un premier coup de pied a été donné, une claque puis un violent coup porté au visage du second policier. Ce policier a eu du mal à reprendre ses esprits. Son nez est fracturé.
"Une enquête est ouverte par rapport à des coups et blessures contre des agents de police. Compte tenu des images qu'on peut avoir, on peut espérer identifier rapidement les suspects et les interpeller", a indiqué Denis Goeman, le porte-parole du parquet de Bruxelles.
Les auteurs de coups portés au policier risquent une peine de 4 ans de prison.