Accueil Actu Vos témoignages

"Il n'y a plus aucun suivi": de retour d'un voyage, Anastasia est positive au COVID: que faire aujourd'hui si on contracte le virus?

Même si on en parle de moins en moins et si les mesures de protection semblent presque inexistantes aujourd'hui, le covid-19 est toujours bel et bien présent. Anastasia nous a contactés via le bouton orange Alertez-nous afin de partager son inquiétude par rapport à la situation qu'elle a vécue au retour d'un voyage à Milan.

Le mercredi 1er mars dernier, Anastasia et 10 amis prennent l'avion pour Milan dans le cadre d'un city-trip. Le groupe profite d'un court séjour d'une nuit au nord de l'Italie. Jeudi soir, une fois de retour en Belgique, plusieurs personnes de la bande ne se sentent pas bien, dont Anastasia. "Comme un état grippal", dit-elle. "On pensait avoir pris froid dans l'avion ou dans la ville."

La réalité est différente. Après avoir effectué des autotests, 4 des 11 amis découvrent qu'ils sont positifs au covid-19. "En fait, on est parti à Milan en étant déjà contagieux", soupire Anastasia. "J'ai découvert que nous avions contracté la maladie le 26 février lors du carnaval de Morlanwelz. Car quand j'ai annoncé sur Facebook que j'avais le covid, de nombreuses personnes présents ce jour-là sont venus me dire qu'elles l'avaient aussi."

Avant, il fallait présenter un test négatif pour entrer dans un avion

Cette situation interpelle la femme originaire de Lobbes pour plusieurs raisons. Tout d'abord, elle ne comprend pas que le masque ne soit pas obligatoire dans les transports. "On aurait pu contaminer tout le monde sans le savoir", s'exclame-t-elle. "Avant, il fallait présenter un test négatif pour entrer dans un avion. Maintenant, il ne faut plus que sa carte d'identité!"

Autre point qui inquiète particulièrement Anastasia: le suivi. Pour elle, il est tout simplement inexistant. "Une fois que mon autotest a rendu son verdict, j'ai évidemment contacté mon médecin", raconte-t-elle. "Tout ce que j'ai reçu, c'est un certificat d'une semaine envoyé sur ma boite mail, avec interdiction de sortie.

"Il n'y a plus aucun suivi"

La femme de 45 ans s'étonne également de ne pas avoir dû faire un test "officiel". "Je n'ai dû présenter aucune preuve. N'importe qui aurait pu obtenir le certificat sans même être malade. De plus, je n'ai été contacté par aucun organisme. Avant, il y avait un système de tracing complet via des appels téléphoniques. Ici, rien du tout. Il n'y a plus aucun suivi."

La situation effraye quelque peu Anastasia. "On a l'impression que la maladie a disparu mais elle est bien là", souffle-t-elle. "Ça me fait peur, je me dis qu'on n'en parle pas assez."

"Pas de quoi parler de vague"

En observant les chiffres de Sciensano, on remarque en effet une hausse des cas depuis plusieurs semaines. "Mais pas de quoi parler de vague", indique Lara Kotlar, porte-parole de l'AVIQ, l'Agence wallonne pour une vie de qualité. "La situation est d'ailleurs meilleure en Wallonie qu'en Flandre. Je dirai que c'est stable."

Selon elle, il faut par contre continuer à rester vigilant. "Pour toutes les maladies et pas seulement pour le covid", insiste Lara Kotlar. "On en appelle à la responsabilité de chacun. Car c'est vrai qu'il n'y a plus d'obligation de se protéger à part dans quelques endroits comme les hôpitaux. Anastasia dit que personne ne portait de masque dans son avion. Mais est-ce qu'elle en portait un? Quand on ne se sent pas bien, on s'isole chez soi et on porte le masque si on doit absolument sortir. Et puis on respecte toutes les règles d'hygiène élémentaire."

Il n'y a plus de tracing

Lara Kotlar confirme qu'il n'y a plus de tracing actuellement. "Pour les cas individuels, c'est vrai", confirme-t-elle. "Il n'y a plus de centre de testing et il faut donc passer par l'autotest. Et ce n'est même pas obligatoire. Si on ne se sent pas bien, on contacte le médecin, c'est la base."

Dans les collectivités, c'est différent. "Dans les maisons de repos, par exemple, il y a toujours un suivi", dit la porte-parole de l'AVIQ. 

Lara Kotlar insiste sur le fait qu'il existe un numéro de téléphone pour ceux qui souhaiteraient poser des questions en ce qui concerne le covid. Il s'agit du 071/31.34.93. La ligne est ouverte du lundi au vendredi de 8h à 16h. Elle précise également qu'il est toujours possible de se faire vacciner, par exemple en pharmacie ou chez certains médecins.

À lire aussi

Sélectionné pour vous

Commentaires

4 commentaires

Connectez-vous à votre compte RTL pour interagir.

S'identifier S'inscrire
  • Depuis que les gouvernements ont dû relâcher par pression économique, il est inutile de présenter quoique ce soit pour voyager. Il serait temps que vous ouvriez les yeux sur le plus grand complot qu'il ait existé. Une arnaque à l'échelle mondiale et surtout, maintenant, l'état, les états remplissent leurs poches avec une soit disant crise énergétique. Moutons que nous sommes ...

    Michael DABEE
     Répondre
  • Ce serait mieux pour la planète et pour endiguer la propagation du virus qu'on ne prenne plus l'avion.

    roger rabbit
     Répondre
  • On a supprimé les masques aujourd'hui même dans les hôpitaux .. Il faudra pas encore pleurer ensuite !!!!!

    Christian Leonard
     Répondre
  • on contacte le médecin, c'est la base... Et ne pas pas avoir son Rv ... Huit jours plus tard..!! Et quand je dis huit jours..! Car les généralistes sont archi complets, archi saturés, archi débordés, etc.., etc..!!! Et si on tente de contacter un autre médecin, même réponse et en plus, "sa clientèle" d'abord..! On fait quoi alors..??

    Gérard G
     Répondre