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Wall Street en hausse, le marché nerveux

(Belga) Wall Street a fini dans le vert vendredi au terme d'une semaine marquée par une forte volatilité et les craintes d'un ralentissement de l'économie mondiale.

Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, a gagné 1,20%, à 25.886,01 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a pris 1,67%, à 7.895,99 points. L'indice élargi S&P 500 a pris 1,44%, à 2.888,68 points. Sur la semaine, les principaux indices de la Bourse new-yorkaise ont tous reculé pour la troisième semaine consécutive: le Dow Jones a cédé 1,53%, le Nasdaq 0,8% et le S&P 500 1,03%. Wall Street avait plongé dans le rouge mercredi et le Dow Jones avait connu sa pire séance de l'année alors qu'un vent de panique avait soufflé sur le marché des actions. Le taux d'intérêt sur les bons du Trésor américains à 10 ans était passé temporairement sous celui des bons à deux ans, un phénomène connu sous le nom d'"inversion de la courbe des taux" et généralement considéré comme un indicateur avancé de récession. Mais vendredi, la Bourse new-yorkaise repartait à la hausse, les 11 sous-indices représentant les différents secteurs du S&P 500 finissant dans le vert. Le secteur bancaire a fait partie des principaux bénéficiaires de ce regain avec une progression de 1,9% du sous-indice financier. Bank of America a gagné 3% et Citigroup est monté de 3,5%. "La volatilité continue, mais je ne crois pas que ce soit le début d'une tendance", a jugé Maris Ogg, de Tower Bridge Advisors. "Le marché est encore confronté à des résultats trimestriels décevants, notamment dans le secteur industriel, mais aussi à l'impact des tarifs douaniers américains et à la décélération en Europe et en Chine", a poursuivi Mme Ogg. Les acteurs du marché étaient à l'affût du moindre développement dans la guerre commerciale qui oppose Pékin à Washington. Vendredi, le principal conseiller du président Donald Trump sur le commerce, Peter Navarro, a affirmé que les négociations commerciales avec la Chine "allaient de l'avant". M. Navarro a toutefois accusé Pékin "de casser ses prix et d'avoir dévalué sa monnaie de 12%" afin de contrecarrer les tarifs douaniers imposés par l'administration Trump. Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt sur la dette américaine à 10 ans, tombé jeudi à son plus bas en trois ans, remontait à 1,56% vers 20h20 GMT. (Belga)

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