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Wall Street ouvre en hausse, rassurée par le commerce

Wall Street ouvrait en hausse lundi, voulant croire à des progrès dans les négociations commerciales sino-américaines et scrutant de près les résultats trimestriels des entreprises cotées.

Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, grappillait 0,02%, à 26.775,07 points, aux alentours de 14H20 GMT.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, montait de 0,53%, à 8.129,98 points, et l'indice élargi S&P 500 de 0,41%, à 2.998,43 points.

La Bourse new-yorkaise avait clôturé vendredi une semaine en dents de scie, d'abord portée par les résultats solides de plusieurs entreprises (JPMorgan Chase, Morgan Stanley, Netflix) puis amputée par les déboires de grands noms de la place (Boeing, Johnson & Johnson): sur l'ensemble de la semaine, le Dow Jones avait cédé 0,2% tandis que le Nasdaq avait gagné 0,4%.

Lundi à l'ouverture, les investisseurs jugeaient encourageantes des déclarations du principal négociateur chinois, Liu He, qui a indiqué samedi que Pékin et Washington avaient réalisé un "progrès substantiel" dans la recherche d'un accord commercial.

Le président américain Donald Trump avait affirmé le 11 octobre avoir trouvé un accord commercial partiel avec la Chine mais M. Liu ne s'était pas exprimé depuis cette annonce.

Le marché restait également attentif aux résultats trimestriels des groupes cotés à Wall Street, alors que 15% des entreprises du S&P 500 se sont déjà livrées à cet exercice.

Le groupe de services pétroliers américain Halliburton a fait état lundi d'un bénéfice en net recul au troisième trimestre, mais voyait son titre grimper de 5,53%.

Parmi les grands noms de la cote, McDonald's publiera son bilan trimestriel mardi, Caterpillar, Boeing et Microsoft mercredi et Amazon jeudi.

"Les résultats du troisième trimestre ne sont pas aussi solides que ce que les titres de presse laissent entendre. Certes, un plus grand nombre d'entreprises font mieux que prévu, mais les montants sont plus faibles que d'ordinaire", note Nicholas Colas, co-fondateur de DataTrek.

- Boeing sous pression -

L'incertitude sur le Brexit était un autre sujet qui retenait l'attention des acteurs financiers, le Parlement britannique ayant refusé samedi d'entériner l'accord de divorce négocié avec Bruxelles et contraint le Premier ministre, Boris Johnson, à demander un report de la date de sortie de l'UE.

Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine était en hausse, à 1,771% contre 1,754% à la précédente clôture.

Au rang des valeurs, Boeing poursuivait sa dégringolade (-3,96%) après une lourde chute vendredi. L'avionneur est sous pression après un nouveau rebondissement dans la crise du 737 MAX avec la divulgation de messages entre deux anciens employés faisant état de dysfonctionnements un an avant la certification de cet avion.

Les échanges entre ces deux pilotes suggèrent des anomalies dans le système automatique censé empêcher l'avion de partir en piqué et mis en cause dans deux crashs mortels ayant fait 346 morts.

Facebook progressait de 1,23%. Le responsable du développement du projet de cryptomonnaie Libra, développé par le géant californien et sous le feu de nombreuses critiques, a tenté dimanche de rassurer en reconnaissant qu'un tel réseau de paiement ne devrait pas être contrôlé par une seule entité.

  1. Nasdaq

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