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Sur les écrans mercredi, le Grand prix du dernier Festival de Cannes, "Un Prophète" de Jacques Audiard sur les prisons françaises, l'émouvant "Ordinary people" de Vladimir Perisic offrant un regard inédit sur les criminels de guerre, mais aussi "Une jeunesse israélienne" de Mushon Salmona, portrait croisé de trois jeunes égarés.
Dans un tout autre genre, Marion Cotillard prête sa voix à une odyssée sous-marine en 3D ("Voyage sous les mers"). La comédie de la semaine, "Le Monde (presque) perdu" de Brad Silberling, met en scène un paléontologue propulsé malgré lui dans un monde parallèle.
- "Un prophète" de Jacques Audiard (France, 2H29, interdit aux moins de douze ans) avec Tahar Rahim, Niels Arestrup, Adel Bencherif - Grand prix au Festival de Cannes, "Un prophète" est un haletant film noir qui offre une saisissante plongée dans l'univers carcéral et révèle un jeune comédien au talent infini, Tahar Rahim. Le spectateur suit Malik El Djebena (Tahar Rahim), un garçon de 19 ans sur lequel se referment pour six ans, les portes de la prison. Orphelin, illettré, sans amis ni famille, il est une page vierge sur laquelle vont venir s'inscrire les codes brutaux de l'univers carcéral. Entre le clan des Corses et celui des Arabes, Malik choisit le premier en dépit de ses origines et se retrouve sous la coupe de César (Niels Arestrup) qui lui offre sa protection contre des "missions" criminelles.
- "Ordinary people" de Vladimir Perisic (France/Suisse/Serbie, 1H20, avertissement publics sensibles) avec Relja Popovic, Boris Isakovic - Les criminels de guerre ne sont pas des monstres mais des hommes ordinaires. Le cinéaste serbe Vladimir Perisic a construit sur cet "effroi" son film "Ordinary people", sélectionné à la Semaine de la critique à Cannes, en mai. Ce long métrage suit un jeune soldat, Dzoni. Avec ses compagnons d'armes, il se retrouvent dans une ferme collective abandonnée et attendent des heures, sans savoir quelle sera leur mission.
- "Une jeunesse israélienne" de Mushon Salmona (Israël, 1H33) avec Nadir Eldad, Adiel Zamro - Dans les villes d'Israël, les cités déshéritées sont les mêmes que dans le reste du monde et la jeunesse qui les peuple aussi paumée qu'ailleurs, coincée entre deal et ennui, échec scolaire et violence. Le cinéaste Mushon Salmona tire le portrait de trois gamins : le premier est victime du racisme ordinaire, le second a déjà un pied bien engagé dans la délinquance et le troisième voudrait s'en sortir. Tiraillés entre leur culture, leur langue d'origine et la société israélienne qui se refuse à eux parce qu'incapable de leur donner travail, reconnaissance et idéaux, ils s'égarent et ne se trouvent pas.
- "L'Abominable vérité" de Robert Luketic (USA, 1H36) avec Katherine Heigl, Gerard Butler - Ambitieuse productrice de talk-show, Abby se targue de pouvoir trouver instantanément une solution à n'importe quel problème. Le seul qu'elle n'a pas réussi à résoudre, c'est son célibat. Lorsque le taux d'audience de son émission faiblit, Abby est obligée d'engager un nouvel animateur soi-disant expert en relations humaines. Dans l'émission, celui-ci traite de ce qui plaît vraiment aux hommes. Le choc est rude entre la jeune femme et ce provocateur odieux et macho. Le pire, c'est qu'il fait grimper l'audience et devient incontournable.
- "Le Monde (presque) perdu" de Brad Silberling (USA, 1H41) avec Will Ferrell, Anna Friel - Le Dr Marshall est un paléontologue ringard qui, happé un beau jour par une spirale spatio-temporelle, se retrouve dans un monde parallèle où se côtoient dinosaures et autres créatures fantastiques.
- "12 Rounds" de Renny Harlin (USA, 1H48) avec John Cena, Aidan Gillen, Ashley Scott - Un redoutable voleur est sur le point de s'enfuir avec un butin de plusieurs millions de dollars. Au cours de son interpellation, la fiancée du braqueur est tuée accidentellement. Après s'être échappé de prison, le génie criminel décide de se venger en obligeant le policier qui l'a arrêté à réussir douze épreuves, douze rounds pour sauver la vie de sa propre fiancée.
- "Destination finale 4 3D" de David R. Ellis (USA, 1H30, film d'épouvante, interdit aux moins de douze ans) avec Bobby Campo, Shantel VanSanten, Nick Zano - Des adolescents échappent de peu à la mort, grâce à une vision prémonitoire. Le mauvais sort décide de s'acharner sur eux.
- "Léger tremblement du paysage" de Philippe Fernandez (France, 1H25) avec Bernard Blancan, Anatole Vialard - Une petite communauté humaine vit tranquillement, à l'époque des premiers pas de la conquête spatiale. Ceci nourrit l?imaginaire et les jeux de deux enfants qui gravitent autour d'une poignée de personnages vaquant à leurs obsessions personnelles : un peintre amoureux des nuages, une chercheuse en morphogenèse végétale, un pilote amateur féru de réglages et son mécanicien autiste.
- "Voyage sous les mers 3D" de Jean-Jacques Mantello et François Mantello (Grande-Bretagne, 1H21, film-documentaire en relief) avec la voix de Marion Cotillard - A travers l?incroyable voyage d?une tortue de mer, une odyssée sous-marine à la découverte d?un monde fantastique en péril, peuplé de créatures fascinantes, drôles ou parfois inquiétantes.
- "Parking" de Chung Mong-Hong (Taïwan, 1H36) avec Chang Chen, Guey Lun-Mei - Chen Mo a pris rendez-vous avec sa femme pour un dîner, avec l'espoir de renouer leurs liens distendus. Mais, il trouve sa voiture bloquée par une autre garée en double file après l'achat d'un gâteau. En cherchant le propriétaire du véhicule, il rencontre des personnages excentriques.
- "20th Century Boys, chapitre 2 : Le dernier espoir" de Yukihiko Tsutsumi (Japon, 2H22, film fantastique) - Quinze ans se sont écoulés depuis une Saint-Sylvestre sanglante prédite par la bande de Kenj
i, des supposés terroristes à l'origine de cette apocalypse. Depuis la disparition de son oncle Kenji, Kanna mène une vie d'adolescente rebelle sous la tutelle de Yukiji qui peine à honorer sa promesse de veiller sur elle.
- "L'important, c'est de rester vivant" de Roshane Saidnattar (France, 1H37, documentaire) avec
Roshane Saidnattar, Khieu Samphân - Roshane Saidnattar, rescapée des camps de la mort au Cambodge, rencontre le Khmer Rouge Khieu Samphân. Ce film-documentaire porte un regard qui, par sa résonance intime, dévoile une part de la folie qui a dévasté un peuple entier.
