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Après l'Unicef, l'ONE s'en prend à Théo Francken et dénonce le placement d'enfants en centre fermé

L'Office de la naissance et de l'enfance (ONE) regrette la réouverture des centres fermés pour des familles avec mineurs, déclare-t-il vendredi dans un communiqué. Le conseil d'administration de ce service public de la Fédération Wallonie-Bruxelles a décidé de se prononcer publiquement contre cette décision du secrétaire d'Etat à l'Asile et à la Migration, Theo Francken (N-VA), pour faire remonter les inquiétudes exprimées sur le terrain, précise son porte-parole.

Plusieurs personnalités et institutions ont déjà déploré le rétablissement de la possibilité pour la Belgique d'envoyer des enfants migrants en centres fermés. Parmi celles-ci, le Conseil de l'Europe et l'Unicef. Ce vendredi, l'ONE dénonce à son tour "avec force la politique actuelle du Secrétaire d'Etat à l'Asile et à la Migration visant à enfermer des enfants".

Dans tous les cas, l'organisme demande "qu'un accès aux services de l'ONE soit prévu de manière à ce que ces enfants puissent encore bénéficier d'un accompagnement". La réouverture des centres fermés pour familles avec mineurs a été annoncée dans la note de politique générale présentée fin novembre par M. Francken.

Ce dernier avait alors souligné qu'il s'agirait d'un ultime recours, une fois que tous les autres instruments seraient épuisés. Il avait aussi assuré que les familles ne resteraient que "brièvement" dans ces centres. Mais même pour une courte période, les dommages infligés aux enfants enfermés sont disproportionnés par rapport aux besoins de contrôle de l'immigration, arguent les opposants à la mesure.

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