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La dernière victime de la guerre 14-18 a 26 ans

Maïté Roël a été officiellement reconnue comme victime de guerre par l’Institut national pour les vétérans. Lorsqu’elle avait huit ans, cette jeune femme a été blessée à la jambe par une bombe de la première guerre mondiale.

Cela peut sembler impossible, et pourtant, aucun anachronisme ne se cache derrière cette histoire. Maïté Roël, une jeune femme de 26 ans, a bel et bien été reconnue par l’Institut national pour les vétérans comme étant victime de guerre, écrit le quotidien Le Soir. Pour comprendre, il faut remonter 18 ans plus tôt, alors que Maïté, âgée de huit ans, participait à un camp scout près de Gand…


Touchée par une bombe de la première guerre mondiale

Lors de son camp scout, la petite fille qu’elle était avait préparé avec ses camarades un feu de camp encerclé de briques. L’enfant dormait à deux mètres de là et a été atteinte à la jambe par une brique provenant du feu. "Je ne sais toujours pas si la bombe se trouvait sous le feu ou si quelqu’un l’a jetée dedans, mais le brasier a explosé", explique-t-elle. D’autres scouts ont également été touchés mais la jambe de Maïté ne tenait plus qu’à l’aide de quelques ligaments. Son accident était dû à la présence d'une bombe datant de la première guerre mondiale.

Une lourde hospitalisation

S’en est suivi un séjour à l’hôpital long de deux ans, dont sept mois passés immobilisée dans un lit. Maïté a pu remarcher un an demi plus tard, après avoir subi 29 opérations, écrit le quotidien Le Soir. Maïté Roël fait partie des personnes à être dédommagées financièrement par l’Institut national pour les vétérans, même si elle se situe bien loin des tableaux que l’on dresse des victimes de guerre.
 

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