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UNIQUE en Belgique: la première "maison des ados" pour accueillir des jeunes en souffrance à Uccle (vidéo)

Une clinique réservée aux adolescents a été inaugurée ce matin à Uccle, en région bruxelloise. L’établissement pourra accueillir tous les jeunes en difficulté sur le plan psychiatrique, du décrochage scolaire à l’anorexie, en passant par les tentatives de suicide.

Il s’agit du premier établissement de ce genre en Belgique. Une structure médicale destinée aux jeunes, qui a pour objectif d’être bien plus qu’un hôpital. "C’est une maison qui va essayer de couvrir un large panel de situations, qui va du questionnement, de la difficulté, à la prise en charge de situations beaucoup plus aigües", explique Vincent Dubois, directeur médical de l'ASBL Epsylon (réseau de soins psychiatriques à Bruxelles).


Une structure spécialement adaptée aux jeunes en difficulté

Un séjour plus ou moins long est possible à la maison des ados, en fonction de la gravité des situations. Une trentaine de chambres sont disponibles, mais tout est fait pour proposer un autre cadre que la structure hospitalière traditionnelle, souvent mal acceptée par les jeunes en souffrance. Des activités sportives sont proposées, tandis qu’un lycée thérapeutique permet d’éviter le décrochage scolaire.


Un enseignement "cousu main"

"Nous collaborons avec l’école Escale, une école dépendante de la communauté française qui nous prête en quelques sortes une dizaine de professeurs pour un enseignement qui sera évidemment un peu du ‘cousu main’, très individualisé, pour ces jeunes en difficulté", déclare Eric Debersaques, directeur général Epsylon. Une structure bien nécessaire quand on sait que 15 à 20% des adolescents souffrent de troubles psychologiques ou comportementaux.


Des lieux polyvalents déjà largement répandus en France

L’idée vient de France où, en dix ans, une centaine de Maisons des Ados (MDA) ont été ouvertes. La plus connue est celle de Solenn, à Paris, animée et supervisée par le célèbre pédopsychiatre français, Marcel Rufo, qui ne cache pas son enthousiasme : "Bien sûr, les jeunes disent non au début, mais après ils acceptent. On n’a pas eu de fugue (...) Lorsqu’on les aide, ils comprennent, et ils nous aident aussi à les soigner. C’est un vrai bonheur de travailler avec les adolescents."

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