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"La Flandre veut les retombées économiques de Zaventem mais ne veut pas les nuisances"

Depuis le début de la campagne les sujets qui fâchent sont nombreux et certains points de vue difficilement conciliables, et pourtant il va bien falloir former un gouvernement au lendemain des élections 25 mai. Francophones et Flamands seront-ils capables de s'entendre ou se dirige-t-on vers une nouvelle crise politique? Question posée sur le plateau de Controverse.

Le grand absent du débat de Controverse de ce dimanche midi, qui évoquait notamment l’après-élection, était la N-VA. Dominique Demoulin et son équipe avaient pourtant invité une série de membres de la N-VA, mais aucun n’a souhaité venir sur le plateau. Les différents partis présents autour de la table ont abordé le sujet qui divise les francophones et les Flamands et qui fait la une des journaux depuis quelques semaines : le survol de Bruxelles. "Il ne suffit pas de dire que ça a été une erreur de Monsieur Wathelet, ça a été une erreur collective de ceux qui l’ont décidé", a lancé Olivier Maingain, tête de liste à la Chambre pour les FdF. "Il faudra un nouveau plan clairement, ce nouveau plan devra être négocié et ce sera un des grands sujets aussi qui sera sur la table pour la constitution du gouvernement fédéral", a commenté Laurette Onkelinx tête de liste à la Chambre pour le PS.

"Des débats communautaires, il y en aura dans tous les dossiers au fédéral"

"La Flandre veut les retombées économiques de Zaventem mais ne veut pas les nuisances, c’est ça qu’il se passe?", a demandé Dominique Demoulin à ses invités. "En fait, le sp.a à Bruxelles s’est posé contre le survol de Bruxelles, Bruxelles est la capitale, c’est très peuplé, c’est vraiment illogique qu’il y ait autant de survol de Bruxelles", a répondu Maité Morren, tête de liste à la Chambre pour le sp.a. "Des débats communautaires, il y en aura dans tous les dossiers au fédéral. Tout qui a siégé ou siège dans un gouvernement fédéral sait que chaque fois il y a un relent communautaire", a ajouté Didier Reynders, tête de liste à la Chambre pour le MR.

"Je ne vais pas inviter chez moi pour manger quelqu’un qui veut casser ma baraque"

Mais quand il s’agit de gouverner avec la N-VA, au nord comme au sud du pays, la réponse est unanime: "La N-VA et M. De Wever, c’est un peu comme le dieu romain Janus, il y a deux faces. Il y a la face séparatiste qu’on connaît bien et il y a la face socio-économique. Il essaie de masquer la première et il parle socio-économique", a expliqué Marcel Cheron, tête de liste à la Cambre pour Ecolo. "Je ne vais pas inviter chez moi pour manger quelqu’un qui veut casser ma baraque", a précisé Francis Delpérée, tête de liste à la Chambre pour le cdH. "J’ai toujours été clair et je parle le même langage du côté francophone et du côté néerlandophone : la N-VA pour nous néerlandophones et pour mon parti en Région bruxelloise, c’est la dernière des solutions", a commenté Guy Vanhengel, tête de liste au Parlement bruxellois pour l’Open vld.

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