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Des incidents se seraient déroulés durant l'action de protestation des taximen bruxellois dans les tunnels de la capitale, mardi après-midi. Plusieurs chauffeurs privés Uber nous ont ainsi contactés pour dénoncer le fait qu'ils aient été pris à partie par les chauffeurs de taxi.
"J’étais à la sortie du tunnel porte de Namur, j’allais vers Rogier. Un manifestant allait en direction de Gare du Midi et il s’en est pris à moi et ma voiture. Il a sauté sur ma voiture, je roulais, j’ai mis le frein à main direct. Un puis ils sont venus à 10 et ont commencé à frapper la voiture. Je suis sorti, ils ont alors jeté des œufs et des tomates dans la voiture. Ils étaient une quinzaine au final. Ils ont aussi donné des coups de pieds sur les vitres, sur le pare-choc", nous a indiqué ce chauffeur privé, encore sous le choc.
L'homme est allé porter plainte à la police d'Ixelles. "Ils m’ont reconnu grâce à ma plaque TL (les taxis c’est TX). J’ai réussi à m’en sortir en rentrant dans ma voiture et en accélérant. Ils étaient tous contre moi. Je suis vraiment choqué, ils ont été sauvages. Ils ont fait des choses vraiment incroyables", a-t-il ajouté.
"Les taximen ont caillassé les chauffeurs Uber avec des tomates et des œufs"
Le porte-parole de l'association européenne des chauffeurs privés a indiqué qu'il n'y avait malheureusement pas qu'un cas dont ils avaient eu écho ce mardi. "On a entendu trois témoignages, à Madou et au Botanique. Il y avait un attroupement et les taximen ont caillassé les chauffeurs Uber avec des tomates et des œufs. Certains ont le rétroviseur cassé, ils ont reçu des coups de pieds dans la portière", a-t-il confié.
La police, si elle n'a pas démenti les faits, a de son côté préféré parler d'échauffourées sans réelle gravité. "Oui des agents de notre zone ont constaté qu'il y avait eu des lancer d'oeufs et de farine sur certaines voitures. Par contre, personne dans nos services n'a constaté de réels dégâts commis à d'autres véhicules, mais plutôt de petites échauffourées. Maintenant je ne dis pas que ce n'est pas arrivé. Et si certains en ont été victimes, je leur conseille d'aller déposer plainte le plus rapidement possible dans un commissariat", a expliqué Marie Verbeke, porte-parole de la zone Bruxelles-Midi.
Comme indiqué plus haut, d'autres chauffeurs privés nous ont écrit par mail pour indiquer qu'ils avaient subi des violences de la part de certains taximen.
