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Les victimes des attentats de Bruxelles sont-elles couvertes par leur assurance? Et si elles n'en avaient pas?

Après des événements comme les attentats qui ont frappé Bruxelles mardi dernier posent la question des assurances. Et là, il ne devrait pas y avoir de soucis. La plupart des contrats prévoient une couverture pour les conséquences d'actes terroristes, d'autant plus qu'ils se sont produits dans les lieux publics. Les explications de Fanny Dehaye et Éric Poncelet

Prendre en charge les victimes, c’est la mission que se donnent depuis une semaine les assureurs. En cas d’attaque terroriste, plusieurs couvertures existent : l’assurance-vie en cas de décès, l’assurance hospitalisation pour les traitements médicaux et celle qui couvre les biens matériels. Par ailleurs, le lieu des attaques engage une autre couverture unique en Belgique. "Nous avons en Belgique une législation assez exceptionnelle qui impose à l’exploitant d’une série de lieux accessibles au public, on peut penser à des cinémas, des hôtels, des restaurants, des galeries commerçantes, etc, de prendre une assurance qui protège les personnes qui s’y trouvent en cas d’incendie et d’explosion. Et dans la liste des établissements visés, figurent les aéroports et le métro", a expliqué Wauthier Robyns, porte-parole d’Assuralia, l’Union professionnelle des entreprises d’assurances.


Assurance accident du travail

Ce type d’assurance protège donc toutes les personnes sur place, dont les vacanciers. Pour les personnes qui se rendaient au travail mardi dernier, c’est l’assurance accident du travail qui joue. Elle prend en charge les frais de traitement, les incapacités de travail et dans ce cas, le taux d’indemnisation peut varier. "Il faut savoir par exemple que l’on part d’une rémunération de base qui correspond grosso modo au salaire moyen qui est pratiqué en Belgique et qu’il existe des employeurs qui ont souscrit des extensions de garantie, toutes les indemnisations seront à ce moment-là calculées sur la base du salaire réel et non pas sur la base du salaire qui est fixée dans la loi comme salaire de référence", a précisé M. Robyns au micro de Fanny Dehaye pour le RTLinfo 13 heures.

Depuis mardi, plusieurs dizaines de dossiers ont déjà été ouverts par les victimes.

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