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Hakim Benladghem abattu sur l'A8: un véritable arsenal militaire découvert chez lui (vidéo)

La police fédéral a présenté aux médias un échantillon de l'impressionnant arsenal militaire retrouvé au domicile du malfaiteur qu'elle a abattu mardi sur une autoroute dans le Hainaut.

La police fédérale a décidé de montrer aux médias une partie de l'arsenal militaire découvert mardi soir à Anderlecht au domicile de Hakim Benlaghdem, l'homme de nationalité française âgé de 39 ans abattu hier par la police au bout d'une course-poursuite sur l'autoroute A8, à hauteur de Meslin-l'Evêque, dans le Hainaut. L'homme était suspecté d'avoir commis un braquage violent la semaine passée à Bruxelles. L'arsenal a été mis à jour lors de la perquisition des enquêteurs à son domicile bruxellois. On ne voit sur ces images qu'une partie des armes retrouvées. L'homme avait en sa possession du matériel militaire et divers accessoires comme des vêtements en kevlar ou des viseurs longue-distance. Il y a également des munitions, des explosifs, un masque à oxygène, des fusils mitrailleurs de toutes sortes, des gilets pare-balles. Le nombre total d'armes trouvées n'a pas été donné. Hakim Benlaghdem possédait également des drapeaux louant Allah.

RAPPEL DES FAITS

Un échange de coups de feu, à hauteur de Meslin-l'Evêque, a abouti à la mort d'un homme de 39 ans, abattu par la police mardi après-midi sur l'autoroute A8. Cet homme s'appellait Hakim Benladghem, un Français d'origine algérienne qui vivait à Anderlecht, rue de la Courtoisie. Il est connu dans le milieu du grand bandistisme. Hakim Benladghem est d'ailleurs suspecté d'avoir commis un braquage violent la semaine passée à Bruxelles.

Arsenal militaire

La police a trouvé un véritable arsenal militaire, à son domicile, à Anderlecht. "Beaucoup de matériel para-militaire et des accessoires comme un masque à gaz, un casque avec système de vision nocturne, un bouclier blindé et un gilet pare-balles", a indiqué Wenke Roggen, porte-parole du parquet de Bruxelles.

Les autorités françaises soupçonnaient même Hakim Benladghem d'avoir été membre d'un groupe terroriste. La France avait demandé à la justice Belge d'enquêter à son sujet, mais aucune preuve n'a encore été établie à ce propos et il n'appartenait visiblement à aucun groupuscule.

Une partie de son appartement piégée

C'est quand il s'est procuré son matériel militaire, il y a moins d'une semaine, que l'homme a été repéré par les services de police. Car, visiblement il a braqué un resto bruxellois. Mais pas pour de l'argent, mais pour des armes. Les enquêteurs le soupçonnaient de vouloir commettre un attentat. C'est ce qui justifie sa filature. Filature qui s'est changée en course poursuite, mardi après-midi. La police a tenté de l'intercepter. L'homme a ouvert le feu sur les policiers, qui ont répliqué. Hakim Benladghem a alors été abattu par les agents. Une dizaine d'impacts de balles a transpercé son pare-brise. Dans la foulée, une perquisition a été organisée chez lui. Et on a découvert qu'une partie de son appartement était piégée.

Quartier évacué

Par mesure de précaution, les habitants de la rue de la Courtoisie, à Anderlecht, ont été évacués en raison d'un risque d'explosion, selon la porte-parole de la police de la zone Midi, Marie Verbeke. Deux personnes âgées ont été placées en milieu hospitalier. La police fédérale a envoyé les démineurs d'Heverlee sur les lieux et un périmètre de la sécurité a été établi dans le quartier. Tous les habitants ont pu réintégrer leur domicile en fin de soirée, vers 21h00.

Il voulait tuer des policiers

Hakim Benlaghdem est né en France. Il n'habitait en Belgique que depuis deux ans. Par contre, il aurait plusieurs fois confié qu'il voulait tuer des policiers. Son corps sera autopsié ce mercredi.

Notons également qu'une femme a été arrêtée mardi soir dans le cadre de cette affaire.

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