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"Quand je vois le niveau qui monte, je m’inquiète un peu": la Belgique en alerte jaune

Il pleut sur l’ensemble du pays depuis quelques jours. Une situation qui fait craindre de nouvelles inondations en Wallonie.

A la suite des dernières précipitations abondantes accumulées ces 24 dernières heures, une montée des niveaux d'eau est observée concernant le bassin de la Basse Semois et ses affluents qui est passé en phase de pré-alerte de crue, indique jeudi après-midi le portail wallon de l'hydrométrie.

Les bassins de la Vierre, de la Chiers, de la Moyenne et la Haute Semois, ainsi que de la Sûre devraient également passer en pré-alerte de crue dans les prochaines heures. Le portail wallon précise que, compte tenu des prévisions météorologiques, "les niveaux des cours d'eau s'orienteront à nouveau à la hausse et les seuils de pré-alerte pourraient être atteints durant la nuit de jeudi à vendredi. Les niveaux évolueront lentement à la hausse et devraient atteindre leur maximum vendredi en fin d'après-midi tout en restant sous les seuils d'alerte". Pour l'instant, le reste du territoire wallon est considéré comme en phase "normale".

Je pense que ça rappelle des souvenirs pour la majorité des gens…

Au vu de la saturation des sols, qui est déjà fort élevée, les seuils de pré-alerte pourraient être atteints sur les bassins de la Semois, de la Chiers, de la Haute-Lesse et de Viroin ou encore de l’Our, à l’extrême Est de notre pays.

"Une augmentation plus rapide des débits a été observée en Wallonie, mais pas de crainte. Ces débordements sont attendus dans des zones non-habitées comme des prairies, par exemple", précise notre journaliste en direct de Pepinster. 

Les niveaux sont relativement élevés, ce qui n’est pas anormal pour un mois de janvier. Cela ne suffit malheureusement pas à rassurer les habitants qui sont encore nombreux à être marqués par les inondations de juillet 2021.

"Quand je vois le niveau qui monte, je m’inquiète un peu (…). Je pense que ça rappelle des souvenirs pour la majorité des gens… Mais bon, faut vivre avec", confie un jeune habitant. Un second ajoute : "C’est vrai que ça interpelle et j’espère que ça va se calmer pour tout le monde, qu’on ne revive plus jamais ce qu’on a vécu".  

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