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En pleine crise gouvernementale, qu'est-ce qui attend désormais le Premier ministre?

C'est un parcours semé d’embûches qui attend Charles Michel. Après l'adhésion de la Belgique au pacte migratoire de l'ONU à Marrakech, il devra former trouver des majorités alternatives au Parlement pour faire approuver ses différents dossiers au Parlement.

Première étape pour Charles Michel : Marrakech. Il s'y rendra ce soir. Il doit y défendre la position du Parlement sur le pacte migratoire de l'ONU. La Belgique adhérera à ce pacte.

À son retour chez nous, il aura fort à faire. Le Premier ministre l'a annoncé: il entend continuer à assurer le bon fonctionnement des institutions. Cela passera notamment par la nomination de Philippe De Backer (Open VLD) et Pieter De Crem (CD&V), les deux secrétaires d'état restants de ce gouvernement minoritaire.

Il faudra ensuite que ce gouvernement puisse faire approuver ses différents dossiers au Parlement. Une entreprise difficile puisqu'il faut alors s'assurer du soutien d'autres partis pour former une majorité alternative. C'est une solution que l'opposition critique. Ahmed Laaouej (PS) décrit une situation déplorable au micro de notre journaliste Vincent Chevalier: "On se retrouve aujourd’hui dans un gouvernement qui est ultra-minoritaire. C’est 50 députés sur 150."

Le Parlement doit encore approuver le budget. Le vice-premier ministre MR, Didier Reynders explique: "Nous avons déjà pu obtenir un large soutien parlementaire aux deux tiers, avec une majorité linguistique dans les deux rôles. Il y a d'autres défis, le climat, le pouvoir d'achat, et le Brexit, ce sera le choix de l'opposition."

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