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Déconfinement en Belgique: Elio Di Rupo explique pourquoi la reprise des contacts sociaux est toujours en discussion

La situation actuelle dans les hôpitaux permet de poursuivre le déconfinement que l'on connaît actuellement en Belgique. Il y a notamment deux données à surveiller: il ne faut pas plus de 200 hospitalisations par jour, on en est à 84 aujourd'hui. Il faut par ailleurs que maximum 40% des lits aux soins intensifs soient occupés, là aussi, on est en-dessous de ce pourcentage. Le déconfinement peut donc continuer.

Le gros dossier: la deuxième phase du déconfinement

Tous ces chiffres vont servir de base au Conseil national de sécurité prévu ce mercredi, explique notre journaliste Loïc Parmentier. "Il y aura un gros dossier sur la table, c'est cette deuxième phase du déconfinement, soit la réouverture de tous les commerces en Belgique. Il va falloir décider des mesures sanitaires particulières pour cette réouverture, le nombre maximum de personnes qui pourront accéder à ces magasins, et peut être même le port du masque obligatoire dans les commerces quand vous partez faire vos courses."

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"La question qui s'est posée, c'est comment protéger l'humain"

La critique principale émise à propos de la stratégie de déconfinement qu'on connaît aujourd'hui, c'est de permettre la réouverture des commerces, alors que le retour à la vie sociale est mis un petit peu de côté. L'un des membres de ce conseil s'est justifié de cette décision: 
Elio Di Rupo, ministre-président wallon, était interrogé au parlement de Wallonie sur cette question, et il a expliqué pourquoi cette décision a été prise. "La question qui s'est posée, c'est comment protéger l'humain. Si on va trop vite dans la possibilité de laisser les personnes en rencontrer d'autres sans autre précaution, ce sera, nous le craignons, une reprise encore plus rapide du rebond de l'épidémie. Dans les familles, ce sera plus difficile de dire, vous allez respecter un mètre et demi, peut être allez-vous devoir mettre un masque… raison pour laquelle dans l'état actuel des choses, c'est toujours en discussion auprès des experts".

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