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La Belgique est mauvaise élève en matière de sécurité des piétons: "Dans la rue, on est en danger partout"

En 2017, 95 piétons sont morts sur les routes belges. 3.936 autres ont été grièvement blessés. Les piétons représentent 16% du total des victimes de la route. La Belgique est le troisième pire élève européen en matière de sécurité des piétons. Cette position se base sur le nombre de piétons tués par million d'habitants. La Belgique compte 8 piétons décédés par million d'habitants, elle se place derrière le Portugal (12) et l'Italie (10), ex aequo avec l'Autriche et l'Espagne (8 également).

Touring insiste sur la conscientisation des piétons. Ils traversent trop souvent sans regarder, aux feux rouges, les yeux rivés sur leurs smartphones, ou en dehors des passages piétons. Les piétons sont également moins conscients de l'importance d'être visibles, surtout le matin et le soir, dans l'obscurité. Diminuer le nombre de piétons blessés et tués passe par la sensibilisation des piétons et des automobilistes, et des infrastructures de qualité.


"Il ne faut pas se laisser distraire"

"On a tendance, pour ne pas perdre de temps, à consulter son smartphone et à marcher tête baissée. On se prend un poteau mais on peut aussi se prendre une voiture. Et ça c'est beaucoup plus dangereux", éclaire Lorenzo Stefani, porte-parole de Touring. 

"Il faut absolument que le piéton, l'usager faible, même le cycliste soit visible. La visibilité est indispensable. Il faut respecter les feux de signalisation. Il y a aussi un code pour les piétons, on ne traverse pas n'importe où et il ne faut pas se laisser distraire, ni par un smartphone, ni par des écouteurs ou de la musique. Lorsque l'on est dans la rue, on est en danger partout", insiste le porte-parole.


La conscientisation des automobilistes

Mais les piétons ne sont pas les seuls en cause. Les automobilistes oublient bien souvent de respecter les limitations de vitesse et de ralentir à l'approche des passages cloutés. "Le conducteur doit absolument avoir une visibilité correcte. Il faut qu'il ait des essuie-glaces qui fonctionnent bien car en temps de pluie et lorsque la visibilité est réduite, il faut utiliser les rétroviseurs. Il faut des phares. Il faut aussi établir un contact avec les usagers faibles et leur laisser la priorité là où ils ont la priorité", rappelle Lorenzo Stefani. La sécurité routière est plus que jamais l'affaire de tous.

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