Accueil Actu

Vous cherchez à louer un kot étudiant? Voici quelques précieux conseils pour éviter le fiasco

Parmi les milliers d’étudiants du supérieur, nombreux sont ceux qui louent un kot. Du contact avec le propriétaire à la gestion du budget, de précieux conseils permettent d'éviter le fiasco.

Le kot à priori idéal sur la petite annonce. Un prioritaire au téléphone qui vous propose d’effectuer immédiatement le virement de la caution, histoire d’être sûr de ne pas rater la bonne affaire. Méfiez-vous!

"De toute façon, il ne faut pas donner un montant sans reçu. Il faut absolument visiter le logement", conseille Pascal Herman, assistant social au Centre J à Liège.

Après la visite, si le kot est en bon état et si le montant du loyer est correct, il faut signer le bail après l’avoir bien lu.

"A partir du moment où on a un doute sur les demandes du propriétaire qui seraient un peu loufoques dans ce bail, il est préférable de venir par exemple dans notre centre pour le faire relire", ajoute Pascal Herman.

En même temps que la signature du bail, il faut faire l’état des lieux avec le propriétaire et par écrit. Ne pas hésiter à noter également la moindre griffe ou le moindre défaut en prenant des photos.


Un budget d'environ 1.000 euros par mois

Avec le minerval plus les cours, la nourriture, le loyer et les charges, un étudiant dans un kot coût environ 1.000 euros par mois. Celia vient de Suisse pour étudier la kinésithérapie et le problème d’argent est réglé grâce à ses parents. "Ce sont eux qui vont m’aider. On va essayer de demander une bourse, mais on ne sait pas encore si c’est faisable ou pas", confie-t-elle.

En plus des bourses, il y a éventuellement le CPAS, si les parents ont des revenus très bas. Il existe aussi des prêts d’études (à 0%) auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles ou auprès de la Province.

Dernier conseil: dans un kot vide, les réseaux sociaux ou les commerces de seconde main aideront à trouver des meubles en limitant les frais. Prudence durant le déménagement, des dégâts dans l’ascenseur ou la cage d’escalier et c’est la caution locative qui s’envole.

À lire aussi

Sélectionné pour vous