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Nous avons suivi des Belges blessés au ski et rapatriés vers la Belgique: "On adapte l'avion le mieux possible"

Les vacances de carnaval ne se terminent pas vraiment comme prévu pour 300 skieurs belges. Victimes de blessures, ils ont été rapatriés par Europ Assistance, qui constate une augmentation de 10% du nombre d'accidents par rapport à l'année dernière. Nos journalistes François Genette et Thomas Decupère ont accompagné les derniers rescapés.

Un cortège d’ambulance sur le tarmac de l’aéroport de Grenoble. Pour les skieurs belges qu’elles transportent, les vacances se terminent beaucoup plus tôt que prévu. C’est le cas notamment pour Cédric. "Le premier matin, en arrivant, je suis tombé en snowboard. J'ai une fracture du poignet", confie l'adolescent.

Mais pour certains, les blessures sont beaucoup plus importantes. Ce patient par exemple a été percuté par un snowboarder et souffre d’une fracture d’une cervicale. C’est en civière qu’il est transporté dans l’avion des neiges.
  
Cette année, l'avion est un appareil de passagers affrété par la compagnie Brussels Airlines. A l’intérieur, des modifications ont été effectuées par assurer un confort maximum aux personnes transportées.

"Avant de préparer l'avion, on sait déjà quels patients vont être à bord. En fonction de la pathologie, on adapte l'avion le mieux possible pour pouvoir installer les patients confortablement, pour qu'ils aient le moins mal et qu'ils soient en sécurité", explique Didier Delmarcelle, médecin et membre de l'équipe de rapatriement.


"On se dit qu'on n'en aura jamais besoin, et en fait…"

Une organisation rodée très appréciée des patients. Dans une situation difficile à vivre comme celle-ci, ce genre d’attention est quelque chose de fortement apprécié. "J'ai l'impression qu'on croit que c'est pour les autres, on se dit qu'on n'en aura jamais besoin. Et en fait, quand on est dans le cas, c'est exceptionnel, depuis la civière dans laquelle je ne voulais pas monter jusque maintenant", indique une dame, dont une jambe se trouve dans le plâtre.
 
De quoi remonter le moral des quelque 300 personnes rapatriées rien que durant la semaine de vacances de carnaval. Et laisser même pour certains le souvenir de rencontres agréables.

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